Claude Noel a pris la barre du Moose en juin dernier

Le nouvel entraîneur du Moose n’est en poste que depuis quelques mois, mais il doit tout de même choisir les joueurs qui lui permettront de réaliser ses objectifs.

Olivier BISSONNETTE-LAVOIE

« Ma vision est très claire », dit l’entraîneur chef du Moose du Manitoba, Claude Noel. S’il sait où il veut aller, c’est-à-dire ramener une première Coupe Calder à Winnipeg en 15 ans d’existence du Moose, il doit auparavant se forger une équipe en mesure d’atteindre ce but.

Comme il n’est en poste que depuis juin, il admet avoir du temps à rattraper. « Je ne connais pas trop les joueurs, souligne-t-il. Je dois regarder attentivement comment ils jouent et visionner des vidéos. Il faut aussi que je parle au gérant et au recruteur de l’équipe. Je cherche l’opinion d’autres personnes qui connaissent mieux l’équipe que moi. »

Pour les joueurs, cela peut être une bonne nouvelle : ils savent qu’ils doivent donner leur maximum et que seul le présent compte. « Je ne contrôle que ma performance, dit Stéphane Goulet, repêché par les Oilers d’Edmonton en 2004 et qui tente, au moment d’écrire ces lignes, de se tailler un poste d’avant avec le Moose. Claude Noel a l’air de bien diriger les gars et il a de la détermination. Son alignement est pas mal fixé, mais je sais qu’il y a encore de la place, donc j’essaie de lui forcer la main un peu. »

Même s’il est satisfait de ce qu’il a vu sur la patinoire jusqu’à maintenant, Claude Noel préfère attendre avant d’émettre quelconque pronostic quant à la saison, qui s’amorce le 8 octobre. « Après 10 ou 15 parties, tu dois faire un constat avec tes joueurs. Tu dois te demander où tu es et où tu veux aller. Pour moi, c’est clair où je veux aller. Je vais devoir essayer de modeler l’attitude et l’éthique de travail des joueurs en conséquence. »