Gilles Caron, ce camionneur albertain qui affirme que sa contravention pour excès de vitesse est illégale parce qu’elle viole ses droits linguistiques, continue son cheminement judiciaire. Sa cause est maintenant devant la Cour d’appel de l’Alberta.
« Dès le début, nous avions confiance que le vent tournerait en notre faveur, affirme le directeur général de l’Association canadienne-française de l’Alberta, Denis Perreaux. Contrairement à la cause Mercure, un Fransaskois qui avait suivi le même cheminement que Gilles Caron dans les années 1980, nous présentons des preuves historiques jamais entendue, soit la Proclamation royale, qui garantit le bilinguisme des institutions, et des preuves que les institutions de la Terre de Rupert étaient bilingues bien avant la fondation du Canada, entre autres. »
Denis Perreaux ajoute que les pires pressions financières sont passées. « La cour de première instance avait vu défiler 96 témoins-experts et plus de 10 000 pages de document. Les autres paliers coûtent aussi de l’argent, mais la pression est moindre qu’au premier niveau.
« De toute façon, nous serons là jusqu’au bout », conclut Denis Perreaux.