Li Rvinant
Gabriel Gosselin (centre gauche), Christian Beaudry (centre droite) et les comédiens du Cercle Molière se préparant pour Li Rvinant.

La nouvelle pièce du Cercle Molière, Li Rvinant, se veut une exploration de la lutte entre les pauvres et leurs oppresseurs, de la spiritualité de Louis Riel et du triomphe de l’espoir.

Daniel BAHUAUD

Dans un village métis des années 1960, les pêcheurs locaux ont la vie dure. Exploités par les anglophones, qui contrôlent l’industrie, et délaissés par les Canadiens français, les Métis, brimés et intimidés, ne savent pas où et vers qui se tourner. C’est alors qu’un des leurs, James Coutu  revient après une absence de huit ans pour les libérer de leur joug, reprenant la mission sociale et spirituelle de Louis Riel.

C’est ainsi que commence Li Rvinant, la cinquième pièce de Rhéal Cenerini présentée au Cercle Molière dès le 11 mars, et le tout premier ouvrage littéraire écrit en michif. (1) (2)

« La lutte entre l’oppresseur qui impose sa volonté et les pauvres qui ont un désir de s’affirmer est universelle, affirme son auteur, Rhéal Cenerini. Elle appartient à toutes les cultures et à toutes les époques. En revanche, j’avais le goût de l’exprimer dans un contexte spécifique. »