Michel Gagnon
Michel Gagnon

Les centrales nucléaires ravagées de Fukushima Daiichi révèlent-elles d’importantes failles dans la sûreté des centrales? Michel Gagnon et Kumar Sharma font le point.

Daniel BAHUAUD

Depuis le tremblement de terre et le tsunami qui ont ravagé la côte japonaise, le 11 mars dernier, les autorités japonaises, assistées du gouvernement américain, s’acharnent à refroidir quatre des six cœurs nucléaires des centrales de Fukushima Daiichi, déstabilisées par le désastre.

Le séisme a provoqué des incendies, des explosions et des fuites de radiations, une crise qui frôle la catastrophe et qui laisse plus d’un inquiet quant à la sécurité des centrales nucléaires.

« Les travaux actuels de refroidissement des réacteurs avec de l’eau de mer sont d’une importance capitale, indique le professeur de physique au Collège universitaire de Saint-Boniface, Michel Gagnon. Plus les réacteurs se refroidiront, plus la situation se stabilisera. »