La Liberté | Scoutisme
Claire Bérubé, la directrice générale des scouts franco-manitobains.

Le scoutisme francophone au Canada a plus de 100 ans et l’association est en train de vivre aujourd’hui, une transformation majeure de son histoire.

William SINEUX

L’association des scouts du Canada évolue. L’association franco­phone avait jusqu’à peu de temps encore, une structure administrative lourde, coûteuse et parfois inégalitaire. D’après la directrice générale des scouts franco-manitobains, Claire Bérubé, « le pays était divisé en 40 districts et l’association devait couvrir les frais de déplacements de délégués de tous les districts lors des rencontres nationales. C’était très coûteux et ça diminuait alors nos subventions. De plus, les districts étaient de différentes tailles. Ainsi, lors des sessions de votes, les plus gros districts avaient le droit à plus de voies que les plus petits. Les décisions leur étaient alors souvent bénéfiques et pouvaient nous défavoriser au Manitoba ».

« Le scoutisme, c’est une éducation active. On inculque des choses essentielles de la vie aux enfants, comme être un bon chef d’équipe. On leur apprend à écouter tout le monde, à proposer, et à gérer un groupe, précise Claire Bérubé. On leur fait aussi travailler leur estime d’eux-même, leur confiance, leur développement moral mais aussi physique. C’est donc un lieu de développement personnel, pour qu’ils soient prêts aux différents aléas de la vie. D’où notre devise : Toujours prêts ».

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