Le fardeau de l’Alzheimer sur les aidants naturels peut être énorme. Quels services sont disponibles pour les francophones qui soignent leurs parents, frères, sœurs, amis ou voisins?
La maladie d’Alzheimer vole la mémoire de ses souffrants, et de plus en plus, elle vole la vie de ceux qui les entourent. En 2008, il y avait presque 19 000 Manitobains atteints par l’Alzheimer ou la démence, un chiffre qui pourrait doubler dans les 30 prochaines années. Pour chaque souffrant, au moins un aidant naturel et parfois plusieurs se tiennent à ses côtés. Pourtant, des groupes d’appui francophones restent peu fréquentés.lisez plus…
« L’Alzheimer est une maladie progressive, et souvent un conjoint ou membre de famille croit qu’il pourra arriver à soigner son bien-aimé, explique la professeure en service social à l’Université de Saint-Boniface, Sophie Éthier. Sauf, à fur et à mesure que la maladie avance, le soignant se trouve de plus en plus isolé et épuisé. C’est un rôle très difficile à jouer. »
