La Liberté | Sport
Sarah-Anne Brault est une fille en or depuis sa victoire aux championnats panaméricains de triathlon le 15 janvier dernier (photo : Gracieuseté Sarah-Anne Brault)

La triathlonienne, Sarah-Anne Brault a remporté sa première médaille d’or internationale aux championnats panaméricains de triathlon, qui ont eu lieu en Argentine le 15 janvier dernier.

La chaleur de l’Argentine n’a pas perturbé la triathlonienne d’origine winnipégoise, Sarah-Anne Brault, qui a ravi la médaille d’or à ses concurrentes, lors des championnats panaméricains de triathlon qui se sont déroulés à La Paz jusqu’au 15 janvier dernier.

Cette médaille est d’autant plus particulière pour la jeune triathlète de 22 ans que c’est sa première à l’échelle internationale.

« Je ne m’attendais pas à remporter cette compétition car ce niveau de compétition internationale est le plus haut que j’ai connu », explique-t-elle.

Des conditions difficiles

« Les courses avaient lieu l’après-midi, et il faisait vraiment très chaud, explique Sarah-Anne Brault. Une chaleur difficile à gérer mais à laquelle je m’étais préparée en m’entraînant à la Barbade. »

De plus, lors de l’épreuve de natation en eau libre, la force du courant a rendu la discipline encore plus difficile pour les athlètes. « Il fallait redoubler d’efforts physiques pour nager contre le courant, explique-t-elle. La course était lente mais les efforts décuplés. C’était très intéressant comme course. »

La course parfaite

Le triathlon est une discipline composée de trois courses. La première à la nage, la seconde à vélo et la dernière est une course à pied. Ce qui demande à l’athlète une grande capacité d’adaptation et une préparation physique complète.

« Je suis au début de ma carrière donc je suis pleine d’espoirs pour l’avenir avec des résultat comme ça »

« Pour réussir au triathlon, il faut être bon en tout et ne sous-estimer aucune discipline, déclare Sarah-Anne Brault. J’ai bien commencé avec la natation, en me positionnant dans le peloton de tête à l’arrivée. Tout restait alors possible pour la suite de la course. »

Le tout est donc ensuite de maîtriser chacune des courses en collant au peloton de tête, et saisir sa chance dès que possible, pour se démarquer des autres compétitrices.

« Je n’ai pas eu d’occasion de me démarquer lors de la course à vélo mais j’ai réussi à arriver dans le peloton de tête sans que personne ne se soit échappé, explique l’athlète. C’est ensuite lors de la course à pied que j’ai pris de l’avance sur les 23 autres filles pour finir seule en tête. »

C’est avec plus d’une minute d’avance sur la deuxième au classement général que Sarah-Anne Brault conclut la compétition.

La suite des évènements a été rythmée par l’hymne canadien, une montée sur la première marche du podium, une médaille d’or autour du cou et plein d’espoir pour l’avenir.

Les Jeux olympiques?

Sarah-Anne Brault rêve maintenant de Jeux olympiques même si elle reste réaliste sur ses chances de concourir en 2012 à Londres. « Le Canada n’a pour l’instant qu’une place pour les Jeux olympiques et même si on en a d’autres, il y a d’autres athlètes canadiennes mieux classées que moi, explique-t-elle. Toutefois si nous avons plus de places, j’ai encore une chance. »

Toutefois, Sarah-Anne Brault estime être encore jeune et avoir le temps pour perfectionner sa préparation aux Jeux de 2016.

« Je suis au début de ma carrière donc je suis pleine d’espoirs pour l’avenir avec des résultat comme ça », conclut-elle.

Par ailleurs, Sarah-Anne Brault a aussi remporté la médaille de bronze au triathlon de Vina del Mar, au Chili, le 22 janvier.

 

Journaliste :
William Sineux | [email protected] | @williamsineux