Jérémie Grégoire, un Franco-Manitobain de 15 ans, s’est classé deuxième au combiné des épreuves en gymnastique, lors du Edmond Financial Men’s Manitoba Open. Ce n’est qu’une des étapes qui le mèneront peut-être à la réalisation de son rêve, participer aux Jeux olympiques.
Terminant deuxième au combiné des épreuves en gymnastique du Edmond Financial Men’s Manitoba Open, qui s’est déroulé au Flippers Gymnastics Club de Steinbach le 11 mars dernier, Jérémie Grégoire, un Franco-Manitobain, s’est ainsi qualifié pour une des plus importantes compétitions de gymnastique du Canada, les Western Canadian Championships, qui se dérouleront du 2 au 6 mai prochain, à Langley, en Colombie-Britannique.
« Je suis très fier de mes résultats, commente le gymnaste du Winnipeg Gymnastics Centre, Jérémie Grégoire. C’est l’une de mes plus belles réussites en gymnastique puisque c’est la première fois que j’obtiens une deuxième place. Auparavant, mon meilleur résultat était en troisième place. » Ces résultats lui permettront de participer aux Western Canadian Championships, où il rencontrera les meilleurs gymnastes de l’Ouest canadien.
L’objectif
La passion de Jérémie Grégoire pour la gymnastique est indéniable et il poursuit un objectif clair à ses yeux : participer aux Jeux olympiques. « Je veux participer aux Jeux olympiques depuis toujours, mentionne l’athlète. C’est l’une des raisons qui m’a amené à commencer la gymnastique à l’âge 7 ans. Je ne vise pas les Jeux de Londres, qui se dérouleront du 27 juillet au 12 août 2012, mais je vais continuer à m’entraîner et travailler fort pour atteindre mon but et réaliser mon rêve. C’est plus fort que moi, je veux y aller! »
Une participation aux Jeux olympiques est le résultat d’une longue préparation, d’entraînements rigoureux et d’une force de caractère hors du commun. Jérémie Grégoire est conscient du travail à effectuer et s’assure de s’améliorer constamment.
« La gymnastique est un sport qui demande un entraînement complet, explique celui dont les épreuves favorites sont les anneaux et le cheval d’arçon. Il faut de la force physique, de la rapidité et de la flexibilité. C’est pourquoi je m’entraîne environ 12 heures par semaine, soit quatre séance de trois heures. Si je manque deux sessions, c’est l’équivalent de manquer une semaine d’activité, alors je dois demeurer discipliné.
« Cependant, le plus gros défi est la concentration, poursuit-il. Par exemple, pour l’épreuve des anneaux, nous devons être très concentrés. Lorsque nous sommes en compétition, il se passe toujours quelque chose, alors nous sommes portés à regarder ce qui se passe autour de nous. Le défi consiste à se concentrer sur soi-même et les anneaux, sans se laisser déranger. »
Matthieu TREMBLAY | Journaliste
