Les étudiants de l’École d’administration des affaires de l’USB ont pu profiter, pour la première fois en 2011-2012, d’une formation entrepreneuriale pratique avec le CDEM.
Un partenariat conclu le 30 septembre 2011 entre l’École d’administration des affaires de l’Université de Saint-Boniface (USB) et le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) a permis aux étudiants en Administration des affaires de se frotter de près au monde pratique des affaires.
« Grâce à notre partenariat avec le CDEM, nos étudiants ont pu aller rencontrer des chefs d’entreprises et faire des stages, se réjouit le professeur à l’École d’administration des affaires, Faïçal Zellama. Le CDEM a facilité les contacts. Pour la première fois, les étudiants ont pu mettre un pied dans le monde des affaires. »
De plus, les six étudiants du cours d’Entreprenariat et création d’entreprise ont participé pendant dix semaines à un atelier hebdomadaire obligatoire au CDEM, gratuit, sur la création d’entreprise.
« Ces ateliers, ouverts aux étudiants mais aussi aux entrepreneurs extérieurs à l’USB, ont permis d’apporter un aspect pratique à la théorie étudiée en classe, explique Faïçal Zellama. Ils ont enrichi leurs connaissances, mais ils ont aussi pu commencer à développer leur réseau professionnel grâce aux rencontres faites lors des ateliers. »
Avec leur diplôme de l’USB, les étudiants participants ont par ailleurs reçu du CDEM un certificat de formation à la création d’entreprise, approuvé par la Province du Manitoba. De plus, ils sont automatiquement inscrits dans la base de données du CDEM, sans devoir faire d’autres démarches par la suite.
« Cette attestation de formation reconnue par la Province facilitera l’accès de ces étudiants à des crédits bancaires s’ils veulent plus tard créer une entreprise, précise Faïçal Zellama. Ce partenariat entre l’USB et le CDEM leur fait donc gagner du temps. Ils quittent l’USB avec un diplôme, une formation reconnue et un réseau professionnel. Ils ont les outils pour se lancer en affaires tout de suite s’ils le veulent! »
Le professeur rapporte d’ailleurs qu’à la fin des dix semaines d’ateliers avec les experts du CDEM, un étudiant se lançait déjà en affaires et deux autres avaient élaboré leur plan d’affaires, un résultat inespéré selon lui pour une première année de partenariat.
Attestation de formation au CDEM en main, l’étudiant de 23 ans, Louis-Philippe Tétreault, n’a pas encore pour sa part de plan d’affaires précis, mais il se réjouit que « l’atelier du CDEM a pu m’apporter de l’information pertinente et bien synthétisée, idéale pour commencer une entreprise ».
Le partenariat entre l’USB et le CDEM promet par ailleurs d’apporter à l’USB une réputation de choix. « L’USB peut désormais offrir des stages à ses étudiants et leur donner accès à toute la base de données d’entreprises du CDEM, signale Faïçal Zellama. C’est très utile! Pour le moment, c’est réservé à certains étudiants, mais l’objectif à long terme est que tous les étudiants de l’USB puissent en bénéficier. »
Faïçal Zellama affirme enfin que le CDEM est tout autant gagnant du partenariat que l’USB et ses étudiants. « La mission du CDEM est de servir la communauté et promouvoir l’emploi et la création d’emplois, rappelle-t-il. Désormais, le CDEM n’a plus besoin d’attendre que les finissants, ses clients potentiels, se présentent à lui. Le recrutement est devenu naturel et facile. »
Il ajoute que « comme le CDEM a participé à former ses futurs clients lors de leurs études, il connaît déjà très bien leurs besoins. Les échanges seront donc plus productifs ».
Pour l’année 2012-2013, Faïçal Zellama s’attend à accueillir au moins 20 étudiants dans le programme d’Administration des affaires en partenariat avec le CDEM.
« Le bilan de cette première année est très positif, conclut le professeur. Je voudrais cependant y ajouter des visites d’entreprises en région, pour inciter les étudiants à développer aussi le rural, ainsi que travailler davantage à développer l’esprit entrepreneurial. Ça a manqué à certains étudiants, qui terminent l’année en n’ayant toujours pas les idées claires sur leur projet d’entreprise, même s’ils savent comment le réaliser quand ils auront trouvé une idée. »
