Originaire de Steinbach, le Franco-Manitobain Dylan Saindon s’illustrera avec les Pionniers de Rimouski, dans la Ligue de football collégial du Québec.

 

LA LIBERTÉ (PRESSE CANADIENNE)
Le Franco-Manitobain Dylan Saindon estime que parler français l’aide beaucoup pour son adaptation dans sa nouvelle vie sportive à Rimouski. (photo : Gracieuseté Dylan Saindon)

 Par Matthieu TREMBLAY

Dylan Saindon poursuivra ses études au Cégep de Rimouski, au Québec, et jouera au football pour les Pionniers de Rimouski dans la Ligue de football collégial du Québec.

« Alors que je jouais avec les Eastman Raiders de Steinbach, au niveau Midget AAA, j’ai parlé avec Malcom Webb de l’organisation de Rimouski et ensuite à l’entraîneur, Paulin Gaudreault, explique Dylan Saindon. Ils m’ont mentionné qu’ils recherchaient un grand et gros receveur de passes et qu’ils étaient intéressés à ce que joue pour eux.

« J’ai 17 ans, je mesure six pieds et trois pouces et je pèse 200 livres, poursuit le numéro 82. Comme receveur de passes, nous devons nous démarquer pour attraper des ballons, mais il faut aussi bloquer sur certains jeux, alors mon physique me sera utile. »

Dylan Saindon a dû prendre la décision de quitter le Manitoba, mais assure qu’il sera de retour une fois la saison et son années scolaire complétées.

« J’avais l’opportunité de jouer au football avec l’Université du Manitoba, les Nomads de North Winnipeg ou les Pionners de Rimouski, dit-il. Finalement, pour mes études et pour le football, j’ai choisi d’aller jouer à Rimouski. Ma famille me soutient beaucoup et m’a convaincu que c’était une belle opportunité que j’avais à Rimouski. »

Rimouski

L’athlète de Steinbach est à Rimouski depuis la mi-août et l’adaptation à son nouvel environnement se déroule bien.

« Je n’ai jamais vu une équipe aussi accueillante que celle-là, indique Dylan Saindon. Souvent, lorsqu’ils voient de nouvelles recrues, les joueurs ont peur de perdre leur position, mais ici, c’est différent. Tout le monde s’entraide et l’équipe passe avant tout. »

Celui dont le père est un Métis francophone estime que parler français l’a aidé dans son adaptation.

« Je suis allé à l’École Saint-Joachim de La Broquerie et ça m’aide beaucoup de parler français, surtout dans mes cours, souligne Dylan Saindon. L’éducation c’est une priorité pour moi. J’étudie présentement en Sciences de la nature et j’aimerais poursuivre mes études en médecine. »