La lecture a des bénéfices psychologiques chez les enfants qui attendent de voir le médecin. Une réalité que comprennent les enseignants de la Division scolaire Louis-Riel, qui ont fait un don important à l’Hôpital Saint-Boniface.

 

La Liberté (Presse Manitoba)
Coordonnatrice de la Clinique pédiatrique de l’Hôpital Saint-Boniface, Darlene Mihalchuk est reconnaissante du don des nouveaux livres pour enfants que leur ont fait les enseignants de la Division scolaire Louis-Riel.

 

L’Association des enseignants de la Division scolaire Louis-Riel (AEDSLR) a fait don, le 19 décembre dernier, de 500 livres pour enfants à l’Hôpital Saint-Boniface. D’une valeur de 3 500 $, la collection servira aux jeunes qui se rendent à la Clinique pédiatrique de l’hôpital.

« Ce cadeau des enseignants est très apprécié, en partie parce qu’il aide à mettre les enfants à l’aise dans notre clinique, indique la coordonnatrice de la clinique, Darlene Mihalchuk. Une visite chez le médecin peut être stressante. Un bon livre peut être une excellente distraction, lorsqu’on attend de se faire ausculter ou de recevoir une vaccination. »

Ou encore même une préparation à la visite du médecin. « L’AEDSLR a eu la prévoyance de nous fournir plusieurs livres portant sur les examens médicaux, dont le but est de calmer les jeunes en leur expliquant ce qui se passe chez le médecin, précise Darlene Mihalchuk. De plus, elle nous a donné plusieurs bouquins dont les histoires racontent les difficultés de s’intégrer dans un nouveau quartier et une nouvelle école. C’est apprécié, puisqu’un bon nombre de nos patients sont des immigrants, ou encore des nouveaux Winnipégois. »

Le tiers des livres sont en français, afin de répondre aux besoins des nombreuses familles francophones qui se prévalent de la clinique.

« Il n’était pas question de faire autrement, indique un porte-parole de l’AEDSLR, Sean Fitzmaurice. En plus de desservir les Franco-Manitobains, nous voulions faire un don à l’hôpital principal de la plupart des élèves de notre division scolaire, dont un grand nombre fréquente des écoles d’immersion.

« Et nous voulions encourager la lecture, une activité qui, tout en stimulant l’imagination des jeunes, peut également stimuler l’interaction entre les parents et les enfants », poursuit-il.

Pour sa part, Darlene Mihalchuk se dit plus que satisfaite du don des enseignants. « Quelle magnifique collection, lance-t-elle. C’est super d’avoir des livres flambant neufs. La réaction des petits a été des plus positives. Récemment, un petit garçon m’a demandé d’apporter un livre à la maison, tant il a aimé la lecture qu’il avait entamée en attendant son rendez-vous. C’est une preuve que les enseignants ont su bien choisir les livres qui allaient faire partie de la collection. »

Par Daniel BAHUAUD