À vous la parole
La Liberté – novembre 2014
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet?
Le journal est ouvert à la publication de toute lettre adressée à la rédaction à condition que l’identité de l’auteur soit connue (les noms de plume ou pseudonymes ne sont pas acceptés) et qu’elle ne contienne pas de propos diffamatoires. La rédaction se réserve également le droit de limiter la longueur des lettres ou de retourner celles dont la formulation n’est pas claire.
Le respect de la nétiquette est valable sur notre site Web. L’ensemble des règles de savoir-vivre que doivent respecter les utilisateurs des réseaux Internet et autres médias sociaux est valable sur notre site Web. À vous la parole est votre espace cependant nous devons modérer les commentaires envoyés. Les propos diffamatoires sont considérés comme un manquement à la nétiquette.
Alors à vous la parole! Réagissez sur cette page ou bien envoyez votre lettre à la rédaction de La Liberté
Lettre ouverte à Shelly Glover
Madame la ministre Madame Shelly Glover
Ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles
Députée de Saint-Boniface
C’est avec un très grand étonnement que j’ai appris, en lisant La Liberté du 5 au 11 novembre dernier, la fermeture du bureau de Service Canada au Centre de services bilingues situé à Saint-Boniface. Cet étonnement s’est doublé d’une inquiétude, puisque la décision a été prise, apparemment, sans consultation.
Vous indiquez, pour justifier cette décision, que « le public se prévalait de moins en moins des services offerts sur la rue Des Meurons ». Si je partage la préoccupation du « gouvernement canadien (…) d’évaluer périodiquement sa prestation de services », il est très clair que, en milieu francophone minoritaire, la rentabilité d’un service mesurée au nombre de personnes qui l’utilisent ne peut constituer, à lui seul, le critère conduisant à la fermeture dudit service. Si ce critère numérique constituait la seule référence, nombreux sont les services et les institutions dont dispose désormais la communauté francophone du Manitoba qui n’existeraient simplement pas.
La Loi sur les langues officielles confie au gouvernement fédéral, comme vous le savez bien, le mandat de promouvoir la vitalité linguistique des communautés de langues officielles au Canada. De ce mandat découle une ligne de conduite, qui tient du principe : faire impérativement de l’offre active pour les services qu’il fournit, comme le fait valoir l’éditorial de Jacqueline Blay dans la même livraison de La Liberté (dont vous avez sans doute pris connaissance). Cette ligne de conduite constitue, en milieu francophone minoritaire, une logique d’un tout autre ordre que celle qui consiste à évaluer des services en fonction de leur rentabilité, puisqu’elle touche au plein épanouissement d’une communauté et aux moyens que mettent en place les acteurs concernés par ce processus, au premier rang desquels se trouve le gouvernement fédéral.
Dans un autre ordre d’idées, vous n’ignorez sans doute pas que le retrait unilatéral de Service Canada risque de conduire au démantèlement de l’intégralité du Centre de services bilingues situé à Saint-Boniface, qui constituerait une perte, à la fois réelle et symbolique, pour la vitalité institutionnelle de la communauté francophone de Saint-Boniface et, potentiellement, du Manitoba.
Il est enfin troublant de noter que l’annonce a été faite dans une conjoncture marquée par une démarche de la francophonie de « penser son avenir » : au Manitoba, la tenue imminente des États généraux de la francophonie manitobaine; au Canada, les inlassables efforts de la sénatrice Maria Chaput visant à élargir la portée de la Loi sur les langues officielles… Faut-il y voir un rappel, une nouvelle fois, que, en milieu francophone minoritaire, rien n’est définitivement jamais acquis?
Au moment où se profile le rendez-vous électoral de 2015, le maintien du bureau de Service Canada au sein du Centre de services bilingues situé à Saint-Boniface constituerait un fort indice du souci du gouvernement fédéral de voir la communauté francophone du Manitoba continuer à croître. Vous avez, madame la ministre, l’occasion – et le pouvoir –, dans l’exercice de vos fonctions, de faire de ce souci une réalité tangible.
Veuillez croire, madame la ministre, en mes salutations respectueuses.
François Lentz | Saint-Vital (Manitoba) | Le 9 novembre 2014
Environnement vital
Madame la rédactrice,
On ne peut pas dire que le gouvernement Harper se préoccupe énormément de bien-être et d’environnement.
Monsieur Harper et ses ministres auront beau répéter à qui mieux mieux que si, bien sûr, ils travaillent très fort pour que le Canada soit un pays prospère, juste et sécuritaire, leurs belles paroles ne cachent pas les faits.
Notre environnement naturel est dévasté par la pollution et la rapacité économique. Notre environnement culturel disparaît suite aux saignées continues administrées aux budgets de la CBC/SRC, du Conseil des arts du Canada et des institutions scientifiques.
Notre environnement social s’appauvrit sous les coupes imposées aux programmes sociaux, de soutien du revenu et aux organismes communautaires muselés par la peur de représailles bien réelles. Notre propre environnement communautaire, linguistique et culturel, ici, dans la francophonie manitobaine, subit lui aussi les coups directs de la non-gouvernance de monsieur Harper.
Mais pourquoi s’en étonner? Dès avant son premier mandat, monsieur Harper nous l’avait dit : « Vous ne reconnaîtrez pas le Canada ». Mission accomplie! Le Canada a abandonné toutes les valeurs qui faisaient de lui un pays respectable.
L’annonce de la fermeture imminente du bureau de Service Canada au Centre de services bilingues de Saint-Boniface est une preuve de plus que l’idéologie du gouvernement Harper réside dans l’abandon des pouvoirs et responsabilités du fédéral dans les domaines sociaux et culturels, dans le renforcement des pouvoirs policiers et militaires, dans une foi aveugle pour le capitalisme sauvage et dans le mépris de la redistribution équitable de la richesse collective. Coopération, bilinguisme, compassion, moralité, décence, respect, responsabilité à l’égard de nos descendants sont peut-être dans son vocabulaire, mais non dans ses actions.
C’est à se demander quel avantage il y a pour Saint-Boniface et pour la francophonie manitobaine d’avoir une députée-ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles. Francophonie manitobaine à laquelle madame Glover se vante d’appartenir, qu’elle dit avoir à cœur, mais qu’elle ne rencontre jamais autrement que pour saupoudrer de rares subventions présentées comme des cadeaux issus de la générosité gouvernementale, alors que ce ne sont que d’ordinaires fonds de fonctionnement. Et nous devrions lui baiser la main?
Son bilan pour favoriser l’épanouissement de notre communauté n’est pas reluisant. La CBC/SRC disparaît petit à petit, des organismes essentiels tels l’Accueil francophone, Pluri-elles, la SFM, le CJP, notre journal La Liberté, etc. perdent des plumes et doivent toujours en faire plus avec de moins en moins de ressources. Aujourd’hui, Service Canada ferme son bureau de la rue Des Meurons. Voudrait-on détruire notre environnement socio-culturel et menacer la vie de notre communauté qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
On me dira que tout n’est pas nécessairement du ressort de la ministre Glover, mais son ministère doit bien avoir un droit de regard sur ces choses et peut tout de même intervenir.
D’aucuns vanteront la fameuse « Feuille de route sur la dualité linguistique » et son enveloppe d’un milliard et quelques millions. Mais cette feuille de route existait avant l’arrivée des Conservateurs, non? Et elle était alors plus généreuse.
Mais, admettons-le, la marge de manœuvre de madame Glover, comme celle de tous les ministres du cabinet Harper, est, somme toute, assez limitée. Ils sont soumis au crédo de la « transformation du Canada » de leur chef.
Il est temps, avant que tous nos acquis ne disparaissent, de montrer que nous ne souscrivons pas à cette vision du Canada. Le 29 novembre prochain, nous serons réunis aux États généraux de la francophonie manitobaine, et si nous allions, en fin d’après-midi, manifester notre façon de penser devant le bureau de circonscription de madame Glover? Nous l’avons fait pour le bureau de poste du boulevard Provencher, nous pouvons le faire pour la durabilité de notre environnement communautaire et pour notre prospérité culturelle!
Bertrand Nayet | Charles Leblanc | Laurent Poliquin | Jean Chicoine | Lucie-Madeleine Delisle | Laurence Véron | Walter Kleinshmit | Justin Johnson | Gisèle Desorcy | William Caithness | Bernard Léveillé | Bathelemy Bolivar | Julien Nayet-Pelletier | Le 9 novembre 2014
Lettre ouverte à la communauté
En terminant mon mandat comme président du Conseil d’administration de la Maison des artistes visuels francophones (MDA), je tiens à réitérer combien j’estime les artistes de la MDA qui contribuent de façon inestimable à notre communauté francophone. Il nous incombe à titre de francophones de nous rappeler en quoi les apports culturels des artistes appuient la construction identitaire de notre communauté.
La créativité et la volonté de faire vivre la culture artistique au sein de la communauté ne manquent pas à la MDA. En vue de soutenir ses opérations actuelles et afin de diversifier ses revenus, la MDA a lancé de nombreuses initiatives au cours des derniers mois. Je souligne, entre autres, la levée de fonds Nuit de _ART et la désignation de salle de divertissement (une première au Manitoba) dont la communauté pourrait en faire la réservation. Ces initiatives s’ajoutent aux nombreux partenariats qui ont été établis avec des sociétés privées et publiques.
Malgré ces initiatives qui porteront certainement leurs fruits avec le temps, la situation financière actuelle de la MDA est périlleuse. Même si d’autres organismes artistiques subissent les conséquences de compressions budgétaires en provenance des conseils des arts et des différents paliers gouvernementaux, il reste que l’impact de celles-ci sur les opérations futures de la MDA est décisif. Seulement un pour cent des dons faits par les Manitobains sont redirigés vers les arts même si 99 % des Manitobains participent à un minimum d’une activité artistique et culturelle par année. Au-delà de mon mandat à titre de président de la MDA, je suis un citoyen convaincu de l’importance de l’art et des institutions comme la MDA. Je m’engage de continuer de parler au nom de cet organisme et j’invite la communauté à en faire de même, et ce, dans l’espoir de continuer d’appuyer les artistes de la francophonie manitobaine dans leur travail de construction culturelle.
Stéphane D. Dorge | Président de la MDA 2011-2014 | Le 6 novembre 2014
Quelle déception!
Madame la rédactrice,
J’ai lu avec grande déception vos articles portant sur la fermeture des bureaux de Service Canada à Saint-Boniface.
En avril 2002, le ministre fédéral libéral Don Boudria, le ministre provincial Greg Selinger et le maire Glen Murray ont participé à l’ouverture du premier Centre de services bilingues du Canada. Comme de nombreux membres de la communauté, j’étais présent à cet événement important pour les francophones hors Québec.
L’établissement de ces centres était une des recommandations clés du juge Richard Chartier, présentées en 1998 dans son rapport sur les services en langue française au Manitoba. Le centre situé dans l’ancien Club LaVérendrye fut un modèle national de coopération tripartite à l’égard des besoins des communautés francophones. Le départ de Service Canada, sans consultation, est un véritable recul.
L’abandon du Centre de services bilingues sur Des Meurons par le gouvernement fédéral envoie un message très clair. La communauté francophone n’est pas une priorité pour Shelly Glover et le gouvernement Harper.
En tant que votre représentant Libéral aux prochaines élections fédérales, je ferai tout mon possible afin de renverser cette décision honteuse et je consulterai la communauté afin de développer une meilleure relation entre Saint-Boniface et le gouvernement fédéral.
Merci,
Daniel Vandal | Candidat libéral pour Saint-Boniface | Le 8 novembre 2014
Faire taire et mourir les francophones
Madame la rédactrice,
Je lis La Liberté avec assiduité depuis 2008. Depuis 2012, c’est ma façon de garder un lien tangible et émotif avec le Manitoba et la communauté francophone qui nous a si bien accueillis lors de notre trop bref séjour.
Dans son dernier numéro (vol. 101, n˚ 30), j’ai appris que le gouvernement fédéral a fermé le bureau de Service Canada situé au Centre de services bilingues, sur la rue Des Meurons. Endroit où nous sommes allés toute la famille pour des questions administratives, de santé et de loisir (les quilles). C’est avec violence que cette nouvelle m’a atteint psychologiquement. En effet, ma modeste implication dans la communauté et mon observation de la scène politique winnipegoise et manitobaine m’ont permis de faire une analyse du fait français en regard des luttes et des revendications des groupes et de la communauté.
Critique de l’action gouvernementale, j’ai dû, pendant quelques temps, prendre une position d’observateur avant de donner libre cours à une réflexion sur le milieu dans lequel je vivais. Comme ailleurs, j’ai vite compris que si l’on n’avance pas, on recule. En effet, les politiciens ont toujours des intérêts à court terme, et la question de la langue est un enjeu permanent qui nécessite de leur part de porter une constante attention aux enjeux locaux ou de plus d’envergure. Cet état de fait doit être considéré comme faisant partie de la réalité des choses. Ça ne me déstabilise pas.
Par contre, il y a une autre réalité qui elle est beaucoup moins perceptible : ce sont les actions politiques appliquées sur le terrain, comme par exemple l’acharnement dont fait preuve le gouvernement fédéral à faire taire les groupes de défense des francophones; et la réduction de l’accessibilité aux services en français dont, par exemple, l’Association des juristes d’expression française du Manitoba a été victime.
Le jour où j’ai appris la stratégie gouvernementale, j’ai compris que le gouvernement fédéral ne faisait qu’appliquer la réalité canadienne à une minorité vulnérable : un pays unilingue ne peut tolérer qu’une minorité linguistique remette en question son hégémonie. Certains me diront que j’exagère. Je ne le crois pas. Pourquoi? Tout simplement parce que lorsque l’on apprend de quelle façon le gouvernement fédéral traite et considère les Premières Nations dont il a l’obligation d’assurer la sécurité dans une société libre et démocratique, on ne peut qu’être choqué. Comment est-il tolérable d’avoir des dizaines de communautés qui n’ont pas accès à de l’eau potable, par exemple?
La situation des francophones et des Premières Nations ne sont pas comparables, j’en conviens, mais les politiques gouvernementales fédérales à leur égard vont dans le même sens : la disparition. Les pratiques du 21e siècle ne sont pas les mêmes que celles du 19e et du 20e siècles. Elles sont certes plus subtiles, mais tout aussi efficaces si l’on n’y réagit pas avec détermination. D’ailleurs, dans le même numéro de La Liberté, un xième article rapporte une nouvelle intervention du commissaire aux Langues officielles, cette fois-ci en matière d’immigration. Le gouvernement fédéral se contrefiche de la seconde langue officielle du Canada et n’aura de cesse que le jour où le français ne sera que l’apanage des nostalgiques et des historiens.
Je suis de tout cœur avec celles et ceux qui luttent non seulement pour la survie de la langue française, mais pour ceux qui défendent les droits des citoyens canadiens afin que tous, sans exception, soient considérés comme étant égaux et aptes à choisir la langue dans laquelle ils veulent s’exprimer, grandir, travailler, être soignés et mourir.
Jean Claude Bernheim | Québec (Québec) | Le 17 novembre 2014
Je m’en souviens
Madame la rédactrice,
Avec la fermeture annoncée du bureau de Service Canada à Saint-Boniface, le gouvernement conservateur de Stephen Harper nous fait connaître encore une fois ses vraies couleurs. Il faut se mobiliser lors des prochaines élections et envoyer un message clair à ce gouvernement. Rallions-nous derrière la devise canadienne-française de «Je me souviens» pour démonter que nous ne nous laisserons pas duper par ces intrigues qui cherchent notre perdition à court et à long termes.
Jean-Marie Taillefer | Winnipeg (Manitoba) | Le 15 novembre 2014
Correction dans une lettre
Madame la rédactrice,
Je donne suite à une lettre publiée dans l’édition de La Liberté du 9 novembre dernier intitulée « Environnement vital » dans laquelle on fait référence à des coupures de financement de la part du gouvernement fédéral, notamment, au budget du Conseil des arts du Canada. Ces informations sont malheureusement inexactes. En 2007 et 2008, le Conseil des arts du Canada a bénéficié d’une augmentation de $30M sur deux ans. Je tiens à souligner pour vos lecteurs que le Conseil des arts du Canada maintient une allocation parlementaire stable depuis ce temps. Pour 2013-2014, notre enveloppe du gouvernement fédéral était de $182 M approximativement. De plus, en 2014, une enveloppe de $25 M a été ajoutée de façon permanente à notre allocation parlementaire. Pour nous, il s’agissait d’un solide vote de confiance de la ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles dans notre travail, et le milieu des arts et de la culture.
Bien à vous,
Geneviève Vallerand | Gestionnaire, Relations publiques | Conseil des arts du Canada | Ottawa (Ontario) | Le 17 novembre 2014
Lettre ouverte au comité du monument Georges-Forest
Je vous écris en mon nom, et au nom du comité de l’Association des résidants du Vieux Saint-Boniface, au sujet de notre position dans la question de l’emplacement proposé pour une statue commémorative de Georges Forest, ainsi que sa contribution dans le dossier du retour au bilinguisme officiel au Manitoba.
Premièrement, nous sommes tous d’accord : nous avons besoin d’une statue qui nous rappelle la contribution de Georges Forest.
Par contre, l’emplacement même de cette statue pose problème. Initialement, l’ARVSB avait donné son accord pour la placer dans le parc Provencher, aux coins Provencher et Langevin. À l’époque, il était apparemment impossible de placer la statue sur l’Esplanade Riel. La seule condition que nous avions posée était la suivante : qu’un contexte historique accompagne la statue et explique le trajet du gouvernement provisoire de Louis Riel jusqu’à Georges Forest. Ce contexte comprendrait l’histoire des droits constitutionnels, abolis en 1890, et restaurés par les poursuites juridiques de Georges Forest.
Ce qui nous mène au deuxième point : la communauté francophone du Manitoba doit être d’accord au sujet de l’endroit approprié pour cette statue. Ensemble, en compagnie de la famille Forest, nous devons trouver une solution qui est en cohérence avec l’importance du personnage que l’on célèbre, c’est-à-dire Georges Forest. Nous espérons que ce projet ne tombera pas entre les mains d’un groupe ou d’un autre, et que cela accorde un monopole avec pouvoir de décision. Nous espérons également que dans les prochaines semaines, il y aura un consensus communautaire.
Personnellement, j’espère qu’une solution sera trouvée et qu’elle reflètera l’évolution de notre droit de vivre en français, au Manitoba, grâce à Louis Riel et à Georges Forest, en compagnie du Musée canadien pour les droits de la personne, sur les berges de la rivière Rouge, comme témoin de notre histoire.
Walter Kleinschmit | Ancien président de l’ARVSB | Le 16 novembre 2014
Infos pour la communauté
Madame la rédactrice,
Pour faire suite à la réunion publique du comité Georges-Forest le 13 novembre, nous venons apporter les faits suivants. Le monument Georges-Forest sera sans doute l’objet de visites scolaires; l’emplacement est donc de première importance.
Il ne serait pas possible qu’un autobus scolaire puisse arrêter pour laisser descendre les élèves sur l’esplanade Riel. De plus, le stationnement dans les alentours est très restreint. La circulation routière intense à cet endroit poserait un danger potentiel pour les étudiants rassemblés autour de la statue sur l’esplanade.
Le président du CJP a déclaré à la réunion qu’il n’était pas au courant du parcours Riel-Forest proposé dans le parc Provencher. Est-ce que les quelques 200 signataires ont signé en connaissance de cause?
Le parc Provencher était autrefois le terrain du Collège. De fait, le premier Collège de Saint-Boniface était situé sur ce site historique, emplacement idéal pour le monument Georges-Forest.
Hélène Martin | Ida Savoie | Le 21 novembre 2014
Démission, svp!
Madame la rédactrice,
Compte-tenu des compétences requises pour mener à bien la grande transformation au numérique du diffuseur public, compte-tenu des compétences principales du PDG de CBC/Radio-Canada en matière de droit corporatif, compte-tenu du manque de compétence des membres du Conseil d’administration de CBC/Radio-Canada en matière de médias numériques, compte-tenu de multiples épisodes récents de gaspillage et cafouillage (e.g. le projet de transformation au numérique tel qu’articulé à ce jour, la campagne de rebranding de “ICI”), compte-tenu de l’état précaire de notre environnement médiatique dans l’Ouest et l’importance vitale du diffuseur public, je refuse la destruction de Radio-Canada et demande la démission du PDG et des membres du CA.
Réjean Beaulieu | Résident de l’Ouest canadien et fidèle auditeur depuis 1980 | Burnaby (Colombie-Britannique) | Le 20 novembre 2014