À vous la parole
La Liberté – Août 2016

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Position de la Commission scolaire franco-manitobaine quant à la loi 5

Madame la rédactrice,

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis l’adoption de la loi 5 en juin dernier. Une sensation de renouveau coule dans nos veines apportant avec elle une grande fierté d’être francophone, mais aussi une grande fébrilité à s’assurer que notre communauté travaille main dans la main afin de définir cette nouvelle francophonie.

Une certaine fébrilité de savoir que nous sommes maintenant les acteurs principaux, les acteurs de changement qui mèneront à une francophonie forte, inclusive et accueillante. Certes, nous ne partons pas d’une page blanche. Et si le passé est garant de l’avenir, nous croyons important de se rappeler et d’apprendre tant de nos erreurs d’hier que des grandes réalisations qui ont marqué notre paysage, ceci afin de forger une communauté des plus solides, d’où émanera un leadership solide, voire contagieux.

Si nous avons aujourd’hui une Loi sur l’appui à l’épanouissement de la francophonie manitobaine, c’est en grande partie grâce aux efforts et le leadership mis de l’avant par la Société franco-manitobaine. Une société créée par la francophonie, des organismes pour servir les besoins de la francophonie, donc notre organisme phare.

Et si la CSFM a choisi de prendre la parole aujourd’hui quant à cette loi, c’est que nous croyons que l’éducation est la pierre angulaire d’une société et que nous voulons faire partie de ce projet sociétal.

Un projet qui s’apparente en bien des façons, à celui que des dizaines de parents ont entrepris avec succès, il y a de cela plus de 20 ans… Celui de se donner, à nous la francophonie manitobaine, le droit de gérer nos écoles.

À cet égard, et bien que cela ait pu être perçu comme une rebuffade, les suggestions apportées par la CSFM lors des audiences publiques n’avaient que deux seuls buts en tête : nous assurer que la mise en œuvre de cette prochaine loi prenne en compte la réalité de la francophonie actuelle (et des organismes et communautés qui la constituent), qu’elle reconnaisse les assises existantes de cette francophonie, et qu’elle permette de bâtir des ponts menant vers une véritable offre de services en français.

Notre second but, était de tout simplement proposer une démarche transparente et objective quant aux choix des membres qui composeront le futur comité consultatif. Un comité qui doit permettre à un maximum de francophones d’avoir une voix.

Nous ne sommes pas dupes, avec un nombre de membres qui vraisem­blablement oscillera autour de 5 à 8, ce comité aura beaucoup d’appelés, mais peu d’élus et c’est justement dans cette optique que la CSFM proposait un comité où 8 membres représenteraient les grands secteurs de la francophonie : éducation, santé, immigration, économie, art et culture, jeunesse.

Se grefferaient à ces six secteurs deux autres membres : un provenant du rural et un dernier membre communautaire (variable selon les besoins de la communauté). Et pourquoi ne pas donner la chance à chacun de ces secteurs de nommer eux-mêmes leur représentant? Ça forcerait un dialogue entre les organismes et un sens d’imputabilité de savoir que l’on doit parler au nom de chacun des partenaires du secteur que l’on représente. Ça ne serait plus au plus fort la poche.

Il s’agirait d’un exercice de démocratie important qui mènerait à une intersectorialité sans précédent.

Cette loi ne doit pas devenir objet de pouvoir, ni de lutte, mais elle doit plutôt nous unir, nous amener à travailler ensemble, se dire les vraies choses, pour l’intérêt de nos communautés, de notre communauté.

Veuillez agréer, Madame Gaulin, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Bernard Lesage
Président CSFM
Le 4 août 2016

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La SFM dément certains propos de Marcien Ferland

Madame la rédactrice,

Dans La Liberté du 20 au 26 juillet dernier, M. Marcien Ferland affirmait un certain nombre de choses dans le contexte du conflit qui l’oppose à M. Justin Johnson, président du CJP et, dans ce même courrier, mettait en cause la SFM et sa position dans ce dossier.

Tout d’abord, M. Ferland affirme que lors d’une réunion avec le Comité Georges Forest j’ai, comme présidente de la SFM, « exigé qu’il présente ses excuses à M. Johnson ». J’aimerais établir que le message transmis aux membres du comité, ce soir-là, était simplement que la position de la SFM était et demeurerait la même que celle qui avait été adoptée depuis le début du conflit entre ces deux personnes : la SFM ne participera à aucune réunion du Comité Georges Forest, tant et aussi longtemps que M. Ferland poursuivra en justice M. Johnson.

Par ailleurs, M. Ferland écrit : « Par bonheur, M. Kleinschmit a corrigé le tir de la présidente de la SFM, en déclarant lors de l’AGA du Comité que la SFM demeurerait neutre dans cette affaire. »

Je tiens à préciser qu’aucun membre du CA de la SFM n’était présent lors de cette AGA, puisque nous avions une réunion du conseil ce soir-là, si mes souvenirs sont exacts. De plus, aucun membre du CA ne s’est prononcé publiquement sur ce dossier, puisque nous tenions à respecter le code de confidentialité qui avait été demandé dès le début du litige entre les deux parties.

Dès son entrée en fonction en octobre dernier, le CA de la SFM a été mis au courant de ce dossier et ce, de façon confidentielle. Or M. Kleinschmit ne fait plus partie du CA de la SFM depuis le 15 octobre 2015 et donc, logiquement, il ne parle pas au nom de la SFM, qui ne lui a donné aucun mandat dans ce dossier.

Cette lettre est donc un démenti total sur ces deux points, tels qu’ils sont avancés par M. Ferland. La position de la SFM est, et sera, toujours la même : tant et aussi longtemps que cette poursuite ne cessera pas, la SFM ne participera pas aux réunions du Comité Georges Forest.

La SFM s’est engagée, comme institution reconnaissante de l’héritage légué par M. Forest, à participer à un hommage planifié depuis plusieurs années et qui se matérialisera, si les travaux du Comité Georges Forest aboutissent, par l’érection d’une statue dont l’emplacement devra être décidé à une date ultérieure.

Entre-temps, la SFM est solidaire du CJP et de son président, M. Justin Johnson, car elle part du principe que lorsque des personnes s’engagent à travailler comme bénévoles, elles doivent pouvoir le faire sans crainte d’être poursuivies en justice par qui que ce soit et pour quelque raison que ce soit.

Bien à vous.

Jacqueline Blay
Présidente de la SFM
Le 4 août 2016

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Félicitations à Aimée Craft

Madame la rédactrice,

Le Conseil d’administration et les membres de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba désirent féliciter une de nos membres, Aimée Craft. Elle figure sur la liste des 25 personnalités les plus influentes de la profession juridique au Canada. La liste est publiée par la revue Canadian Lawyer. Les lauréats ont été désignés par leurs pairs et choisis par les membres de la profession juridique canadienne. Aimée Craft, professeure adjointe à la Faculté de droit de l’Université du Manitoba, a été retenue parmi pas moins de 70 nominations dans la nouvelle catégorie Jeunes influenceurs.

Cette jeune Métisse a été reconnue pour son travail auprès des aînés Anishinaabe. Il y a quatre ans, elle a lancé de sa propre initiative un projet dont l’objectif était de rassembler et d’examiner le corpus de droit Anishinaabe qui porte sur l’eau, un ensemble de notions très différentes du droit canadien et international. Son travail a mené à une prise de conscience dans les tribunaux et surtout à la Cour fédérale de ces différences. Aimée Craft contribue ainsi à faire connaître et rayonner les connaissances, les notions et la philosophie d’un peuple autochtone canadien.

L’Union nationale métisse salue la reconnaissance publique obtenue par ses pairs. Nous félicitons chaleureusement la belle Aimée de son travail innovateur qui met en valeur les notions développées au cours des siècles. Et nous lui souhaitons de continuer à jouer, en toute fidélité à l’esprit métis, son rôle de passerelle entre deux conceptions du droit. Vive les Métis!

Paulette Duguay, Présidente
Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba
Le 10 août 2016

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Le CA de la SFM propose une refonte de l’organisme

Madame la rédactrice,

Dans le présent numéro de La Liberté, la SFM a placé une proposition datée du 23 juin 2016 et traitant de sa refonte.

Le conseil d’administration et le personnel de la SFM souhaitent entreprendre cette démarche communautaire avec enthousiasme, respect et le désir d’aboutir à des décisions réfléchies et proactives. C’est la raison pour laquelle, le 13 octobre prochain, lors de notre assemblée générale annuelle, les membres de la SFM auront à approuver ou à rejeter la création d’un comité ad hoc, qui devra étudier et faire des recomman­dations au sujet de cette refonte.

Depuis son élection du 15 octobre 2015, le C.A., que j’ai l’honneur de présider, a tenu de nombreuses réunions et entrepris plusieurs démarches pour arriver à cette étape majeure dans son histoire. Nous avons cheminé de façon à parler d’une seule voix, à avoir la même information et à prendre des décisions cohérentes dans nos dossiers. Nous avons suivi des sessions d’information sur des sujets bien précis pour bien comprendre l’impact de nos décisions et ce, grâce à des membres de la communauté pouvant nous conseiller et nous donner l’heure juste.

À trois reprises, nous avons consulté le Conseil des organismes qui regroupe ceux-là qui ont un mandat provincial. Dans le cadre des États généraux, nous avons tenu une série de rencontres : soit avec la présidence et la direction de la plupart de ces organismes, soit de conseil d’administration à conseils. Enfin, nous avons dialogué avec beaucoup de respect avec les anciennes présidences et directions de la SFM.

Le 23 avril dernier, nous avons pleinement participé au Grand Rassemblement des États généraux et, fin juin, aux réunions de validation de l’ébauche du Plan stratégique communautaire, en ville et en campagne. Dans toutes ces rencontres, nous avons reçu des conseils, des informations et des engagements de travail en commun. Nous aurons certainement une écoute active au cours des prochaines étapes.

La Loi 5 sur l’appui à l’épanouissement de la francophonie manitobaine a fait l’objet de consultations avec les organismes, qui étaient présents lors des audiences publiques et du rassemblement pour en célébrer le passage unanime.

Notre diversité, bien visible lors de ces occasions, reflète les passerelles mises en place. Dorénavant, nous avons avec la communauté métisse francophone un dialogue continu qui s’est concrétisé par une présentation commune auprès du gouvernement fédéral pour une demande d’exonération du chef métis, Louis Riel. Nous sommes aussi en contact avec la commu­nauté immigrante africaine, grâce à ses chefs de file qui sont nos alliés.

À chaque étape, nous avons eu l’appui indéfectible de la direction et du personnel de la SFM et, de cela, nous les en remercions publique­ment. Notre tâche a été facilitée par leur professionnalisme. Ils comprennent nos intentions de changement pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire une véritable volonté de ne pas bouleverser les dossiers incontournables de revendication, tout en préparant un avenir différent, dans un contexte qui sera décidé par la communauté.

Les règlements internes ont été revus par le conseil d’adminis­tration et lors de cet exercice, nous avons décidé d’attendre le résultat de la proposition placée dans ce journal : la refonte de votre organisme porte-parole. Il y a une bonne raison à cela : cette refonte appartient aux membres de la SFM, et non pas au seul conseil d’administration.

Que sera la SFM de 2017? Gardera-t-elle son nom? Quels seront sa représentativité, sa vision, sa mission, son rôle et ses valeurs? Ces questions ont été soulevées à plusieurs reprises depuis quelques mois. Nous savons, comme membres actifs et administrateurs, que la tâche sera aussi aisée ou aussi difficile que ce qu’en décideront les futurs membres du comité ad hoc qui sera élu lors de l’AGA du 13 octobre prochain.

Ces personnes devront avoir à cœur le bien-être de la communauté et auront toute latitude pour travailler, s’informer et recommander. Le CA de la SFM qui sera élu ou réélu ce jour-là, ainsi que son personnel, seront à leur entière disposition.

Dès réception de leurs recom­mandations, le 31 mars 2017, nous tiendrons une assemblée générale extraordinaire. Les changements, qui seront entérinés lors de cette AGE, entreront en vigueur officiellement en octobre 2017, pour permettre une période de transition adéquate.

Durant ces mois de travail, la SFM continuera de mettre en œuvre son mandat actuel et répondra aux besoins et au nom de la francophonie manitobaine. Son conseil d’administration et son personnel continueront d’agir pour le bien de la communauté et feront en sorte que les dossiers de revendication soient traités avec le plus grand professionnalisme. De cela, je n’ai aucun doute, puisque j’ai pu constater au cours de l’année qui vient de s’écouler la loyauté profonde des uns et des autres aux valeurs de la francophonie.

En 2018, la SFM aura 50 ans pendant lesquels elle a porté et fait aboutir les dossiers qui ont permis aux francophones du Manitoba de s’épanouir et d’avoir accès à des programmes de développement communautaire et des services dans tous les domaines, en ville comme en région rurale : jeunesse, scolaire, personnes de l’âge d’or, santé, économie, culturel, parents, justice, droits linguistiques, immigration, etc. Chaque fois qu’un organisme était prêt à fonctionner indépen­damment, la SFM a laissé aller une partie de son mandat d’origine, la revendication auprès des gouver­nements.

À l’heure de la mise en place du Plan stratégique communautaire issu des États généraux et de la mise en œuvre de la Loi 5, la SFM doit revoir ses fondements pour bien agir en cohérence avec les nombreuses aspirations communautaires et les dossiers qui en découleront. Seuls les membres de la francophonie du 21e siècle peuvent façonner cette SFM 2.0, à partir de vos recommandations, vous, les citoyens et citoyennes engagé(e)s dans la vie en français au Manitoba. Bonnes réflexions.

Jacqueline Blay
Présidente de la SFM
Le 11 août 2016

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Des questions pour Radio-Canada

Madame la rédactrice,

Radio-Canada, qu’osse ça donne? Pourquoi est-ce que chaque fois que Radio-Canada annonce des changements comme celui de supprimer Midi Plus à CKSB, ça ressemble à une amputation?

Oui, je veux bien, faut pas se planter dans le décor en plein virage technologique. Bien sûr, faut varier les plateformes, faut réaménager la grille horaire, faut tenir compte de la mutation de l’auditoire, faut réaffecter le personnel et, surtout, faut faire des sacrifices au dieu Budget. Oui, oui, bien sûr, bien sûr.

Mais chaque fois qu’on renvoie des studios une journaliste, un animateur ou une technicienne, chaque fois qu’on raye des minutes de production et de diffusion locales, quand on déménage CKSB de la rue Langevin à l’avenue Portage, ce n’est pas seulement une personne de plus au chômage, des infos ou des paroles d’ici qui sont remplacées par des infos ou des paroles d’ailleurs; et ce n’est pas seulement un déménagement de la rive droite à la rive gauche de la Rouge. Non, chaque annonce résonne comme un coup de hache dans la vitalité de notre communauté. On rogne, on rogne, on rogne et l’ici est noyé dans l’ailleurs. Pourra-t-on, dans quelques années, encore parler d’une radio et d’une télé d’ici?

CKSB est né de la volonté et des efforts des gens d’ici de se donner une voix d’ici. Aujourd’hui, dans sa logique de grosse entreprise, Radio-Canada traite ces gens au mieux comme de simples clients et, au pire, comme des personnes à charge dont on a hâte qu’elles sacrent leur camp!

Bertrand Nayet et Charles Leblanc
Le 23 août 2016

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Le complexe dossier des sans-abri

Madame la rédactrice,

Félicitations à l’équipe de La Liberté pour les reportages originaux sur des sujets ponctuels. Pour ce qui est du North End, un bon nombre de francophones s’y retrouvent, parfois par choix, et parfois parce que c’est là que les grandes familles de nouveaux arrivants peuvent se trouver un logement à prix abordable. C’est un coin à redécouvrir.

Pour ce qui est du récent reportage sur l’itinérance, je tiens à saluer le travail de Louis Sorin et de l’organisme End Homelessness Winnipeg. Soulignons aussi l’engagement de Marion Willis et du comité Street Links Saint-Boniface qui, grâce à la générosité de la bienfaitrice Gail Morberg, ouvraient, le 16 août, les portes de la Maison Morberg pour les sans-abri à l’est de la rivière Rouge. Une initiative prometteuse à suivre de près!

Un élément incontournable est celui de la santé mentale. Lorsqu’on a fermé les institutions, on n’a pas fait les suivis nécessaires pour une insertion douce de ces personnes dans la société. On les a tout simplement relâchées sans filet de sécurité.

Avec le stress de survivre autant de dangers, une personne stable et saine peut facilement sombrer dans la dépression et le désespoir chronique. Le système d’un lit « pour un soir seulement » n’est pas une solution durable. Il faut examiner les causes qui mettent les personnes à risque d’itinérance et agir sur ces causes pour espérer y remédier.

D’autres groupes à risque sont certains étudiants et étudiantes qui viennent faire leur secondaire en ville, sans les encadrements appropriés. Des femmes en situation de violence qui cherchent refuge chez des amies peuvent être aussi considérées « des sans-abri invisibles », comme les femmes parent-unique d’un certain âge (45+) qui voient leur revenu familial sombrer lorsque leur dernier enfant atteint ses 18 ans et que les prestations pour enfants s’arrêtent subitement. Comment payer le loyer sur le marché privé?

Félicitations aux organismes Right to Housing Winnipeg, au Conseil de planification sociale de Winnipeg, au comité Make Poverty History (Manitoba) et à CCPA Manitoba (Le Centre des politiques alternatives du Manitoba) qui ont organisé deux consultations sur la question des « chambres à louer ». Un réseau de maisons sécuritaires aux yeux de la loi serait-il une solution viable entre les lits de refuge et un appartement? Il faut faire un inventaire de la recherche existante sur la question ainsi que des programmes innovateurs et efficaces afin de les adapter pour le Manitoba. Dossier à suivre!

Gisèle Saurette- Roch
Réseau action femmes
Le 31 août 2016