Par Sophie GAULIN
Les autorités sont formelles : il faut éviter les contacts directs entre humains pour ralentir la propagation du SARS-CoV-2.
À l’heure d’écrire ces lignes, de nombreux pays demandaient le confinement partiel ou total à leurs citoyens et citoyennes. Les écoles fermaient. Et la panique gagnait du terrain.
La Liberté a décidé d’adopter le télétravail puisque dans notre secteur, cette formule est assez facilement mise en place, même si elle demande certains ajustements. Une permanence sera assurée aux bureaux à moins d’avis contraire du gouvernement.
Alors regardons les effets positifs de cette période de crise sanitaire. Puisque les négatifs, on les connaît déja trop bien.
À défaut d’avoir des contacts directs, on pourra peut-être prendre du temps pour appeler ceux que l’on néglige trop souvent, lorsqu’on est dans la course du quotidien entre le boulot, les enfants, l’école, les cours de piano, de natation et les matchs de hockey.
On peut éviter de propager le virus mais continuer de propager l’amour! On prendra un papier et de l’encre, comme avant, pour envoyer des lettres à nos parents et grands-parents, nos mononcles ou nos matantes.
D’ailleurs, La Liberté vous invite à écrire dans ses pages vos témoignages d’amour et de reconnaissance à vos proches, à vos profs, à vos médecins, à vos collègues et à vos employés afin que les pages de notre journal deviennent un rassemblement de messages positifs autant qu’une plateforme d’information.
Et la planète, elle aura peut-être enfin un break. Réduire nos déplacements et limiter notre consommation à l’essentiel nous permettra probablement de constater que notre course effrénée à se procurer le dernier gadget technologique ou les derniers vêtements à la mode n’est que pure futilité.
Le virus nous fera apprécier à coup sûr ce que l’on ne prenait pas le temps de voir. Il nous fera aimer davantage nos artistes, nos musées, nos cinémas, parce que l’on saura qu’ils sont signes d’une société en santé.
À défaut de se serrer la main, on se serrera les coudes pour sortir ensemble de ce temps de crise.
Décidons d’utiliser cette pandémie pour aller chercher au plus profond de nous-même la compassion pour ceux qui souffrent, la reconnaissance pour tout le personnel de santé. Exprimons de la gratitude pour les chercheurs, de la miséricorde pour ceux avec lesquels on est fâchés. Et cultivons la patience pour attendre aussi sereinement que possible la fin de cette crise.