Dans son rapport des prévisions d’inondations printanières de mars, le Centre explique qu’en raison des récentes précipitations au sud de la frontière, aux États-Unis, le risque d’inondation dans la rivière Rouge a beaucoup grimpé.
Toutefois, il est faible à modéré dans la région d’Entre-les-Lacs le long des rivières Fisher, Icelandic et Assiniboine.
Chris Ewen est le maire de la municipalité de Ritchot, proche de la rivière Rouge. Il accueille ces prévisions avec beaucoup de sérieux et se prépare pour chaque scénario possible. « Comparé aux printemps 2018 ou 2019, le risque n’est pas encore majeur, mais vivant près de la rivière il y a toujours un danger qu’il ne faut pas sous-estimer. On reste prêts, vigilants et nous avons une bonne équipe de coordonnateurs d’urgence à Ritchot. »
Chris Ewen indique aussi que, selon les endroits de la municipalité, la zone de danger n’est pas la même. De manière générale, si la rivière dépasse les 760 à 770 pieds, le danger deviendra plus pressant.
Le maire explique que cette équipe d’urgence dédiée à ce sujet reste en contact permanent avec la Province pour des mises à jour régulières.
La Province précise d’ailleurs dans son rapport : « Lorsque la fonte printanière et le ruissellement commenceront, des prévisions opérationnelles seront diffusées quotidiennement. »
Du côté des résidents de la municipalité, comme Chris Ewen, ils restent calmes et ont l’habitude de ce genre de situation. « La population de Ritchot est très résiliente et a déjà connu des inondations importantes. C’est un danger qu’on n’oublie pas, qui reste dans nos têtes et pour lequel nous serons prêts. »