Annelies vient de Winnipeg et étudie aujourd’hui la durabilité environnementale à l’Université McGill. Son rapport à la langue française est assez unique : unilingue anglophone durant ses 17 premières années de vie, elle a déménagé après l’école secondaire à Montréal pour être fille au pair et plonger dans la langue française, dans le but de l’apprendre.
Tout comme Vishwa, dans un épisode précédent de On s’rapproche, Annelies est ce qu’on pourrait appeler une « Francophone de la Loi 5 ». Le français n’est peut-être pas sa langue maternelle, mais parce qu’elle fait le choix du français dans sa vie au quotidien, Annelies a toute sa place dans la francophonie.
De l’autre côté, Amélie a grandi au Québec et a déménagé au Manitoba il y a maintenant dix ans. Elle aussi fait le choix du français à tous les jours, mais en contexte minoritaire. Elle vit à Sainte-Agathe, un village francophone à 20 minutes de Winnipeg, et elle travaille fièrement pour la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM). Dans ce quatrième épisode de On s’rapproche, elles ont toutes les deux parlé d’apprentissage de la langue française en tant qu’enfant versus en tant qu’adulte, de petits et gros mots et de liens tissés grâce au français.
On s’rapproche est un balado créé par La Liberté en partenariat avec les Coopératives de l’Information et c’est un projet rendu possible grâce au Secrétariat du Québec aux relations canadiennes.
Ce projet est réalisé grâce à l’appui financier reçu du gouvernement du Québec, en vertu des programmes de soutien financier en matière de francophonie canadienne.