Le Conseil jeunesse provincial (CJP) organise, le 19 mai, une dernière soirée de discussion sur le thème de l’intersectionnalité. Cette soirée se déroule au Musée canadien pour les droits de la personne, un lieu qui résonne avec le thème.
Mélanie Bédard est agente de projet pour le CJP. Pour elle, cette soirée répond à un besoin présent. « Au CJP, nous faisons toujours attention pour être sur la route de l’inclusion et pour répondre au besoin de notre public. Ce qu’on remarque c’est que notre public est sans cesse en évolution. »
Alors pourquoi choisir d’axé la discussion sur l’identité de genre et l’intersectionnalité? « Il n’y a rien de nouveau dans le concept de l’intersectionnalité. Mais il y a un langage nouveau autour de cet enjeu. Que ce soit quand on parle de racisme, de sexisme etc.
« La réalité est qu’on veut donner un plateau d’expression aux personnes concernées. La réalité ce n’est pas qu’il n’y a pas les espaces nécessaires, c’est surtout qu’il faut permettre aux gens de se sentir en sécurité pour qu’ils puissent parler librement. »
Pour animer la discussion, le CJP a donc donné la parole à des personnes qui vivent de l’intersectionnalité : Amélie Tétrault, Lacina Dembélé, Amita Khandpur. Mais aussi des allié.es comme la journaliste, Ophélie Doireau.
Mais cette soirée ne se veut pas classique, puisque le CJP a choisi le format 20 x 20. C’est-à-dire que les intervenants vont présenter 20 diapos et auront 20 secondes pour parler par diapositive. Ainsi chaque intervenant parlera six minutes maximum. Pour Mélanie Bédard, ce choix est justifié. « On veut que ce soit visuel, dynamique, et surtout que les gens restent engagés dans la discussion.
« Parce que pour que des actions se mettent en place, il faut démarrer une discussion. C’est la première étape. Nous, comme individu, nous ne pouvons jamais savoir ce que ressent une personne. Alors aller chercher sa perspective c’est forcément nécessaire pour ensuite être outillé face à des comportements inappropriés. »