Au total, à travers le pays, environ 26.000 personnes sont actuellement évacuées en raison de ces feux.
“La saison des feux de forêt risque d’être particulièrement intense tout au long de l’été”, a prévenu le chef du gouvernement canadien, lors d’une conférence de presse réunissant plusieurs ministres.
“Le risque d’incendies de forêt devrait augmenter en juin et rester exceptionnellement élevé tout au long de l’été dans l’ensemble du pays. Il en ressort que la saison déjà dévastatrice de cette année pourrait bien s’aggraver”, a précisé le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.
Les projections des autorités indiquent que “des conditions chaudes et sèches augmenteront le risque de feux de forêt dans la majeure partie du Canada” cet été.
Depuis le début de l’année, de nombreux incendies de forêt ont été recensés à travers le pays, de la Colombie-Britannique (ouest) à la Nouvelle-Ecosse (est) en passant par la Saskatchewan (centre) et environ 3,3 millions d’hectares ont déjà brûlé.
Le Canada reçoit de l’aide internationale pour combattre ces incendies historiques: des renforts ont été envoyés par l’Australie, les Etats-Unis, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud, tandis que la France a annoncé dimanche l’envoi “d’une centaine” de pompiers.
Actuellement, 413 incendies de forêt ravagent le pays et plus de la moitié (249) sont considérés comme hors de contrôle, a indiqué le ministre de la Protection civile, Bill Blair.
Trois provinces –l’Alberta, la Nouvelle-Ecosse et le Québec– ont demandé l’aide du gouvernement fédéral pour lutter contre ces incendies.
Au Québec, environ 110 feux sont jugés hors de contrôle, d’après la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
Le Canada, qui, de par sa situation géographique, se réchauffe plus vite que le reste de la planète, est confronté ces dernières années à des événements météorologiques extrêmes, dont l’intensité et la fréquence sont accrues par le changement climatique.
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