En cause : un groupe d’environ 20 personnes est venu perturber la réunion, qui a dû se terminer plus tôt. Dans un communiqué, la Division scolaire Louis-Riel (DSLR) explique que le comportement des perturbateurs était « agressif et menaçant », et que des propos racistes, transphobiques et homophobiques ont été tenus par ce même groupe.
L’incident fait suite à la suspension sans salaire de la commissaire Francine Champagne. Cette dernière avait publié sur ses réseaux sociaux plusieurs postes complotistes , moquant la communauté transgenre.
Peu après les faits, l’un des commissaires, Ryan Palmquist, s’était saisi des réseaux sociaux pour annoncer sa bisexualité. Lors de l’incident de ce mardi, il aurait été victime de nombreuses insultes, dont certaines homophobes que La Liberté ne prendra pas la peine de traduire.
Ryan Palmquist a déclaré hier sur son compte Twitter. « Je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir, en tant qu’individu, parent d’élève et commissaire, pour repousser la haine et créer un environnement sécuritaire pour nos élèves. »
De manière générale, l’incident a beaucoup fait réagir. Dernièrement, Dan Vandal, député de la circonscription de Saint-Boniface-Saint-Vital s’est exprimé à ce sujet. « C’est une démonstration de haine révoltante, qui n’a pas sa place dans notre communauté. »