Celle qui sera seulement la troisième femme à occuper cette fonction a notamment promis de taxer davantage les propriétaires les plus riches et de soutenir les locataires, dans une mégalopole où la crise du logement est très marquée.

Dans son discours de remerciement lundi soir, cette dernière a insisté sur “le mandat de changement” pour lequel les habitants l’ont élue.

“Si vous avez déjà douté de ce qu’il est possible de faire ensemble, si vous avez déjà remis en question votre foi en un avenir meilleur et en ce que nous pouvons faire les uns pour les autres, vous avez votre réponse ce soir”, a-t-elle lancé à ses partisans peu après l’annonce de sa victoire.

Née à Hong Kong et arrivée au Canada à 13 ans, Olivia Chow accède à la tête de cette ville de l’est du Canada qui compte 2,7 millions d’habitants alors que celle-ci est aux prises avec une envolée du prix des loyers, un déficit budgétaire massif et des problèmes de sécurité publique.

Le précédent maire de la capitale économique du pays et deuxième place financière d’Amérique du Nord avait démissionné en février après avoir reconnu avoir eu une histoire extra-conjugale avec une employée. Quelques 102 candidats étaient en lice dans cette élection, un record.

Au cours de la campagne, le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, qui avait apporté son soutien à l’ancien chef de la police de la ville Mark Saunders, avait fermement pris position contre la candidature d’Olivia Chow évoquant un futur “désastre”.

Lundi soir, ce dernier l’a toutefois félicitée pour son élection. “Bien que nous ne nous entendions pas sur tout, nous avons tous les deux la volonté de faire de Toronto un endroit où les entreprises, les familles et les travailleurs peuvent prospérer”, a-t-il déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Ancienne députée fédérale pour le Nouveau parti démocratique, Olivia Chow, 66 ans, a également été conseillère municipale à Toronto.

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