Diplômée depuis quelques semaines maintenant, Clara L’Heureux, 18 ans, revient sur cette 12e année à Jours de Plaine. « Cette année a été très remplie sur plan du travail et des devoirs. Je suis restée concentrée et les choses étaient alors plus faciles », lance l’étudiante.
Passionnée de sciences, la finissante a pu développer ce domaine Jours de Plaine. « La biologie et la chimie par exemple, c’est très intéressant. Cela m’a donné des informations sur comment fonctionne notre écosystème, c’est très cool. J’ai aussi commencé à apprécier de plus en plus mes cours de mathématiques. »
Clara L’Heureux avoue aussi avoir pu pratiquer son côté artistique en faisant du chant et du dessin.
La désormais ancienne élève de Jours de Plaine se souvient aussi de certaines activités extrascolaires qui ont été marquantes pour elle. « On a un programme appelé La Grange. Il y a un chef local qui vient nous montrer comment cuisiner certains repas. On pouvait inviter nos parents, amis et on cuisinait pour eux. C’était vraiment une belle expérience! »
Depuis la 2e année à Jours de Plaine, Clara L’Heureux a vécu les derniers jours à l’école entre nostalgie et excitation pour l’avenir. « C’est un sentiment mixte. L’école est petite, je connais tous les couloirs, c’est comme une deuxième maison. Ce qui va le plus me manquer, c’est les gens. Ça va faire bizarre de plus y venir tous les matins, mais j’ai hâte de voir tout ce qui m’attend après. »
Le futur à préparer
En parlant de l’après justement, Clara L’Heureux se prépare à continuer ses études à l’Assiniboine Community College. « Je vais suivre des cours à mi-temps d’assistante administrative. Je pourrais ensuite appliquer pour certains métiers dans ma ville. »
Même à mi-temps, c’est un nouveau monde, différent de Jours de Plaine, que Clara L’Heureux s’apprête à découvrir. « Je ne pense pas qu’on soit totalement prêts pour ce genre de chose. Je vais voir d’un coup beaucoup plus de monde que d’habitude, et ça m’inquiète un peu. Mais ça sera intéressant d’apprendre de mes futurs camarades. »
Pour son avenir professionnel, Clara L’Heureux espère également pouvoir continuer à utiliser son français. Un élément qui compte beaucoup pour elle. « Je suis l’une des seules de ma famille à vraiment parler le français. Mon grand-père le parlait aussi. Et je veux garder ça. Si j’ai des enfants, je veux qu’ils soient capables de s’exprimer en français. »