12 régions des États-Unis étaient représentées, et les 13 provinces et territoires du Canada.
À ce propos, Maxime Vermette a porté les couleurs de la province et rapporté au Manitoba la médaille d’argent de volleyball. Le jeune métis âgé de 16 ans a participé pour la première fois aux jeux autochtones aux côtés de onze autres coéquipiers « venant d’un peu partout dans la province. »
L’occasion pour lui, à la fois de se rendre en Nouvelle-Écosse pour la première fois là encore, mais aussi de rencontrer d’autres jeunes autochtones manitobains, avec qui il partage la même passion pour le volleyball. « Certains venaient de plus loin que Thompson, j’ai vraiment aimé mon équipe, je me suis fait de bons amis. »
Le volleyball, c’est une passion que Maxime Vermette nourrit depuis son plus jeune âge : « Mon père était entraineur. J’ai été introduit au sport aux alentours de 5-6 ans, depuis que j’ai 13 ans j’ai commencé à jouer en club et je me suis vraiment engagée dans cette discipline. C’est une vraie passion for sure! »
Conjuguer le sport et l’école
D’ailleurs, la pratique du volleyball représente tout de même une bonne partie de la semaine du jeune étudiant, environ neuf heures. « Je trouve que je suis assez bon à conjuguer le sport et l’école, je place l’école en premier et toutes les affaires plus importantes, mais je trouve toujours le temps de m’entraîner. C’est devenu une routine. »
« Les amis que tu fais quand tu joues et les compétitions sont toujours le fun. » Et justement, une compétition de l’envergure des JAAN pour un jeune sportif, c’est exaltant. « L’environnement était incroyable, j’adore ce genre de compétition. Il y avait beaucoup de monde. Parfois, des centaines de personnes nous regardaient, le public était fou, j’aime jouer dans ces scénarios-là. »
Cet évènement multisport a aussi été une chance pour s’enrichir, non seulement en tant qu’athlète, mais aussi humainement : « Toutes les équipes été beaucoup plus gentilles que dans les autres tournois que j’ai pu faire, on a pu parler à des personnes d’autres provinces, » mais aussi, culturellement. « J’ai beaucoup appris à propos de la culture autochtone, l’expérience des personnes dans leur pays. Il y avait aussi le village culturel à Halifax où l’on a pu découvrir plusieurs arts autochtones, c’était incroyable. »
À la rentrée prochaine, Maxime Vermette entrera en 12e année à l’École/Collège régional Gabrielle-Roy. Il ne sait pas encore très bien ce qu’il fera une fois le secondaire derrière lui, « je n’ai pas trop de pression encore, mais ça va venir », dit-il calmement. En tout cas, pour le jeune franco-manitobain, une chose est certaine : « Je souhaite vraiment continuer de jouer au volleyball à l’université, ce sera une expérience incroyable. »