Après plusieurs années de réflexion, la DSFM a décidé au mois de mai de travailler sur une nouvelle directive administrative (DA) au sujet des cellulaires.

Alain Laberge, directeur général de la DSFM, motive cette décision par des raisons pédagogiques. « Au début de l’apparition des cellulaires, les raisons de leurs utilisations étaient pédagogiques. Les élèves prenaient aussi l’habitude de le mettre dans leur sac. C’était encore gérable. Mais depuis la COVID-19, plusieurs enfants sont revenus à l’école avec des téléphones sans le ranger. »

Avec cette montée de l’utilisation des cellulaires, des enseignantes et enseignants avaient pris des mesures pour diminuer leur présence. Cependant chacun était libre de faire ce qu’il souhaitait. Pour une harmonie, Alain Laberge a pris la décision d’instaurer un nouveau règlement. « En mai dernier, nous avons envoyé une ligne directrice parmi le groupe de leadership JMCA, les enseignants, les directions d’écoles, les commissaires scolaires et les comités scolaires. Nous voulions avoir de la rétroaction.

« Les raisons principales de posséder un cellulaire étaient : pour avoir accès à un internet et en cas d’urgence. Et bien dans nos écoles, les élèves ont accès à des tablettes ou des ordinateurs pour aller en ligne. Les secrétariats sont ouverts toute la journée pour joindre un élève. Donc avoir un téléphone sur soi n’avait plus vraiment de justification. »

Cependant la DSFM a tenu à faire une distinction entre deux groupes d’élèves : les maternelles à la 8e et les 9e à la 12e. « Les élèves de la maternelle à la 8e n’auront jamais le droit à des cellulaires ou des appareils technologiques à l’école. Pour les 9e à 12e, nous avons voulu couper la poire en deux. Il faut reconnaître que certains travaillent et ils ont besoin d’avoir accès à leur cellulaire. Donc pendant les cours, tout est mis de côté et pendant les pauses, ils peuvent avoir leur téléphone avec eux. »

Il est évidemment question de bien-être et de concentration lors des cours comme l’explique Alain Laberge. « On souhaite que les enfants soient 100 % attentifs aux cours. Le cellulaire, les écouteurs tout ça sont des éléments qui peuvent causer de la distraction. Je comprends que cette décision va peut-être déplaire à certains. Mais mon travail c’est d’assurer le bien-être et l’éducation de tout un chacun. »