Plus de 370 feux de forêts, dont 157 sont hors de contrôle, brûlent toujours dans la province la plus à l’ouest du pays, la Colombie-Britannique, qui a déclaré l’état d’urgence la semaine passée.

Mais la situation s’améliorait encore mercredi autour des villes de Kelowna et West Kelowna qui n’étaient plus directement menacées par les flammes et les secours ont pu accéder à certaines zones urbaines dévastées.

« Ce que l’on a vu est choquant », a déclaré Jason Broland, chef des pompiers de West Kelowna, où quelque 90 bâtiments sont partis en fumée.

Mais « sur le terrain, les choses se présentent bien. Il y aura des ordres d’évacuation supplémentaires qui seront annulés aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Dans le Grand Nord, où toute la population de la principale ville, Yellowknife, a été évacuée, la météo s’améliore également et donne un peu d’espoir aux pompiers.

« Nous sommes soulagés d’apprendre que les incendies sont peut-être en train d’être maîtrisés et que les infrastructures essentielles des Territoires du Nord-Ouest restent intactes », a déclaré mercredi le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Au total, plus de 1.030 feux sont actifs dans le pays et ont déjà brûlés 15,4 millions d’hectares, soit une superficie supérieure à la Grèce.

Dans une lettre, le roi Charles III, chef d’Etat en titre du Canada, s’est dit inquiet.

« Notre admiration est totale à l’endroit des autorités locales, bénévoles et des premiers intervenants qui travaillent sans relâche pour aider et protéger leurs voisins et leurs communautés dans un tel contexte de danger et d’incertitude », écrit le souverain.

Le Canada est confronté cette année à une saison des incendies qui bat tous les records, alors qu’une grande partie du pays est confrontée à une forte sécheresse.

Selon les experts, le réchauffement climatique a créé des conditions météo beaucoup plus favorables aux feux.

C’est principalement la forêt boréale qui part en fumée, avec de lourdes conséquences pour l’environnement.

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