Oublié le traditionnel Garden party qui exigeait de la part des participants de débourser 75 $ pour l’admission. En tout cas pour le moment, comme le précise Lou-Anne Bourdeau, directrice par intérim de la MDA. « On a décidé de mettre un peu sur la glace cette collecte de fonds. Déjà parce que c’était dans le jardin, il y avait donc beaucoup d’incertitude par rapport à la météo. Et surtout, le coût était assez cher. Nous voulions quelque chose de plus accessible pour tout le monde. Le coût de la vie a augmenté et on veut quand même continuer d’accueillir des gens. »
Mais derrière cet évènement intitulé : Disco-phone : la (non) collecte de fonds de l’année!, il y a d’abord la volonté de se rassembler autour des arts. « On voulait créer un évènement pour amasser des fonds, certes. Mais aussi un évènement pour rassembler la communauté avec l’idée d’avoir du plaisir ensemble. C’était le but premier, avant de collecter des fonds. »
La journée du 9 septembre sera donc séparée en deux, comme le précise Lou-Anne Bourdeau. « Il y a deux parties à cette journée. De 14 h à 16 h, c’est une partie plus pour la famille, on invite les gens de tous âges à profiter de la galerie pour danser et s’amuser dans l’après-midi. On peut venir déguisé. Cette partie est gratuite pour tous et toutes.
« En soirée, à partir de 21 h, c’est la partie plus collecte de fonds. Le coût d’entrée pour les personnes qui ne sont pas membres de la MDA est de 5 $. »
En parallèle de cette soirée, les participants pourront découvrir une nouvelle exposition de l’artiste Eduardo Aquino dans le Studio.
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Il y aura donc deux DJs, l’un pour l’après-midi, DJ Mama Cutsworth, et DJ Alpha Toshineza fera danser durant la soirée. Lou-Anne Bourdeau dévoile quelques éléments que les participants pourront retrouver. « Il y aura évidemment de la nourriture, à boire. Il y a 45 tote bags mis en vente pour 15 $ et dans chaque sac, il sera possible de retrouver un certificat cadeau avec une certaine valeur. Il sera aussi possible de faire un don de manière volontaire. »
Cet argent servira à soutenir les activités du Studio de la MDA. « Le Studio est l’endroit pour nos expositions dites plus communautaires et de plus courte durée. Depuis maintenant deux ans, nous leur offrons des cachets. L’argent récolté permettrait de soutenir les artistes locaux qui exposent dans cette galerie.
« La galerie principale est réservée jusqu’au début 2026, alors le Studio permet d’être beaucoup plus flexible pour répondre aux besoins des artistes. »
Si Lou-Anne Bourdeau souhaite voir le plus de monde possible passer à la MDA durant cette journée, elle indique tout de même que « notre capacité maximale est de 150 personnes. Les gens sont encouragés à venir avec leurs amis pour une heure ou même toute la soirée s’ils le souhaitent ».
Lors du dernier évènement Garden party, la MDA avait récolté 4 000 $. Cette année, l’organisme ne se fixe pas d’objectif financier, elle souhaite faire renouer le public avec la galerie. « L’idée est d’avoir un évènement plus communautaire, on veut raviver un peu la flamme de la communauté. On veut que les gens se rencontrent, discutent. Il y a une envie de démocratiser la galerie. Oui, c’est de l’art. Mais on ne veut pas que les gens aient peur de rentrer dans la galerie, de poser des questions. C’est un espace pour eux.
« Alors s’ils participent à cet évènement, qu’ils passent un bon moment, ils vont associer ce bon moment à la MDA et ils retourneront peut-être plus facilement chez nous. C’est peut-être plus facile de venir pour un évènement ponctuel comme celui-ci et de revenir par la suite. »