Plus de 700 personnes au total sont attendues pour cet évènement phare de l’éducation en français, en plus d’une délégation jeunesse d’environ 50 jeunes, qui viennent de partout au pays.
Le Congrès de l’ACELF est le plus grand rassemblement en éducation de la langue française du Canada. Au programme : un salon d’exposants présents sur les deux jours, mais aussi des activités sur des thèmes variés, comme l’inclusivité multiculturelle, la voix des directions ou bien la communication orale.
Cette année, c’est la délégation manitobaine, la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), qui accueille ses pairs de tout le Canada.
Luc Brémault, directeur de la programmation à la DSFM, souligne l’importance d’accueillir un tel évènement. « Pour nous, accueillir l’ACELF, c’est une grande journée de réseautage. En 45 minutes ce matin, on m’a déjà présenté à plusieurs personnes. On rencontre aussi d’anciens étudiants. C’est une question de réseautage et de partage et de reconnaissance de qui nous sommes. On se rassemble en tant que minorités dans nos milieux. Ensemble, on peut faire de grandes choses. »
Marcel Larocque, président de l’ACELF, insiste sur la dimension pancanadienne de l’organisme et de cet évènement. « On représente vraiment la francophonie canadienne, c’est-à-dire que les 10 provinces et les trois territoires sont présents. »
Cette année, le Congrès a pour thème : Nos 1 001 voix. Luc Brémault : « Notre francophonie change et elle est de plus en plus diversifiée et variée. La construction identitaire, langagière et culturelle fait partie de notre mandat. Les échanges vont être très riches à ce sujet-là. Comment on accueille nos francophones d’ailleurs dans le monde? Comment peuvent-ils se retrouver chez nous, autant dans nos écoles que dans nos communautés? Quand on parle de faire de grandes choses, c’est un point important.
« Avec ce Congrès, c’est toujours le fun de partir ailleurs au Canada. Là, c’est chez nous. Le personnel de la DSFM y participe et c’est une grande opportunité de réseautage. » En effet, certains ateliers au programme des deux jours seront animés par des membres du personnel de la DSFM. Car c’est aussi le moment de faire rayonner la francophonie manitobaine. D’ailleurs, l’ouverture de la première conférence s’est faite avec la voix de Paulette Duguay, présidente de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba.
Au rendez-vous de ce Congrès, de très nombreux kiosques également. Que ce soit des maisons d’édition jeunesse d’un peu partout au pays ou d’autres organismes partenaires du milieu de l’éducation, c’est l’occasion de grandes discussions.
Les deux jours de Congrès se termineront avec l’Assemblée générale annuelle de l’ACELF.