Sous le thème Une envolée sur les compétences pour s’épanouir, ce Sommet, qui se déroulera sous le patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO, développera deux volets : la mise en commun et l’apprentissage de concepts fondamentaux puis la cocréation d’un nouveau paradigme.
Le nouveau paradigme en question, c’est notamment l’adoption de la Loi sur les langues officielles. « Le gouvernement fédéral a donné le ton en modifiant l’article 41 (3) de la Loi sur les langues officielles. Désormais, les contextes d’apprentissage formel, informel et non formel sont reconnus dans la Loi. C’est maintenant à nous de jouer », lance Mona Audet, présidente du CA du RESDAC.
Pour rappel le RESDAC est composé de membres qui offrent des services en éducation aux adultes francophones. Le Réseau souhaite défendre une approche de l’apprentissage qui englobe les contextes d’apprentissage formels (établissements d’enseignement), non formels (milieu de travail) et informels (loisirs, vie communautaire).
Un nouveau chapitre
« Ça fait 35 ans que le RESDAC existe, on sait qu’on n’y arrivera pas seul. On a besoin de ce sommet-là. L’apprentissage tout au long de la vie, c’est dans tous les contextes et l’on a besoin de tous les acteurs pour jouer un rôle. En quelque sorte, on vient demander de collaborer à ce nouveau contrat social ou encore à la création d’une communauté apprenante. Imaginer ce nouveau chapitre, c’est la démarche de ce sommet », a résumé Denis Desgagné, directeur général du RESDAC.
Ce dernier a aussi rappelé qu’un adulte sur deux (52 %), en moyenne, dont la langue maternelle est le français, éprouve des difficultés à lire des textes ou à écrire au quotidien dans un cadre fonctionnel.
Pour conclure, Mona Audat a expliqué que ce Sommet aura ensuite des incidences pour les communautés partout au Canada. « Ce qu’on veut qu’on retienne, c’est cette collaboration. Il y aura des familles, des formateurs, des apprenants. Puis notre rôle sera de le faire dans nos communautés. Ce n’est pas juste le Sommet, il y aura un après-Sommet. Les gens vont penser, créer puis il y aura de l’action dans nos communautés. »