Des habitués et des nouveaux ont rempli les terrains du parc Whittier.
Jasmeen KAUR, assiste pour la toute première fois au Festival du Voyageur.
« C’est ma première fois au Festival, j’habite seulement à Winnipeg depuis quatre ans. J’aime beaucoup les bâtiments patrimoniaux, la nourriture traditionnelle, la musique et l’histoire. Je ne m’attendais pas à tous les gens qui portent des vêtements traditionnels, je les trouve très jolis. Je ne savais pas qu’il existe une si grande communauté francophone ici à Winnipeg. »
Spencer SHIELDS, est venu rendre visite à sa famille, quittant Toronto pour faire l’expérience du festival avec son chien Hiccup.
« Je viens de Toronto, c’est ma première fois au Festival! La culture est tellement riche ici, c’est vraiment amusant! Il y a beaucoup à faire et à voir, on devrait avoir plus d’évènements comme celui-ci. J’ai trouvé que les différents bâtiments avec le forgeron ou les fourrures étaient vraiment intéressants, je ne m’y attendais pas. Ce que j’ai préféré, jusqu’ici c’est la sculpture avec tronçonneuse. Mon chien et moi avons été très impressionnés », a-t-il ajouté avec humour.
Louis GAGNÉ, alias, Séraphin Lamarre un commis au Fort Gibraltar et vétéran de la guerre de 1812.
« Ça fait plusieurs années que je suis impliqué avec le festival, plus de 30 ans. Ce que je préfère au Festival c’est tout l’aspect patrimoine, parler de notre histoire, du Manitoba, de la compagnie du Nord-ouest et puis de la traite de fourrure. J’adore rencontrer les gens venant de tout partout, j’ai parlé avec des gens de l’Argentine, des États-Unis, de l’Ukraine, c’est vraiment le mélange de personnes qui rend les choses intéressantes aussi. »
Abrielle TURENNE-BISSON, artiste et habituée du Festival, y assiste depuis son plus jeune âge.
« Je viens à chaque année au festival, depuis 19 ans! Je trouve que les nouvelles sculptures sont très bien réussies, il fait tellement chaud, mais ils ont trouvé une nouvelle idée et ils l’ont réalisée », remarque Abrielle Turenne-Bisson appréciant l’innovation des organisateurs pour contrer le manque de neige. « J’adore la communauté, j’adore venir ici et voir tout le monde, danser et faire de la musique », souligne l’artiste de musique folk.
