Avec des informations de Jonathan SEMAH.
Ils étaient plus de 250 personnes au Musée canadien pour les droits de la personne pour le premier gala Noir et Fier. Une grande fierté pour l’organisateur, Wilgis Agossa. « C’était génial, c’était complètement ce qu’on voulait : un beau rassemblement communautaire. Et pas juste des personnes issues des communautés noires, mais aussi, des personnes des communautés d’accueil. Objectif atteint : on s’est amusé, on a chanté, on a dansé et on a célébré nos cultures. »
C’est un gala qui met le point final au mois de l’histoire des Noirs, un mois ponctué d’évènements rassembleurs. C’était un évènement particulier pour Wilgis Agossa. « C’était très émouvant. Je pense qu’il y a au moins une quinzaine de communautés ethnoculturelles que j’ai pu identifier. Et une bonne présence de Franco-manitobains de souche, c’était beau à voir.
« Puis, on a vu des personnes d’autres cultures portées encore d’autres cultures à travers leurs vêtements. Ça touche beaucoup à de la valorisation culturelle de l’autre culture. Je n’ai pas besoin d’être sénégalais ou malien pour célébrer la culture sénégalaise ou malienne. Alors qu’on se sent à l’aise de célébrer l’autre culture, car on célèbre la fierté de notre voisin d’une autre culture. »
Des remises de prix
La soirée a été ponctuée de discours, de danses, de chants et de remise de prix. Kelly Bado a reçu le prix pour l’Arts et Culture, Ibrahima Diallo le prix d’Excellence, Zita Somakoko le prix d’Entreprenariat, Alix Jean-Paul le prix du Développement communautaire, Axelle Oulé le prix du Leadership jeunesse et Daniel Boucher le prix de Personne complice.
Si cette soirée était une première, Wilgis Agossa espère bien en faire une tradition. « Là tout de suite, on est sur une vague haute. Il s’agit maintenant de naviguer sur ces vagues et continuer. Il ne faut pas attendre le mois de janvier prochain pour penser à ce qu’on va faire en février. Il faut profiter de la vague pour se rassembler, même pour de petites occasions. Que toutes les prochaines occasions de rassemblement puissent se passer dans la diversité et que chacun d’entre nous se sentent concerné et intéressé par ça, car c’est aussi ça notre culture, notre chez nous. »