Les neuf acteurs réunis pour parler d’éducation francophone et d’un continuum en la matière sont : Canadian Parents for French – Manitoba, le Conseil jeunesse provincial, la Division scolaire franco-manitobaine, la Division scolaire Louis-Riel, la Fédération des parents de la francophonie manitobaine, la Manitoba Association of School Superintendents, la Manitoba School Board Association, la Société de la francophonie manitobaine et l’Université de Saint-Boniface.
La co facilitatrice et rectrice de l’Université de Saint-Boniface, Sophie Bouffard explique les intentions derrières cela. « Le concept de continuum est quelque chose de très présent en termes d’éducation en situation minoritaire. Mais la table de concertation vient du fait que les acteurs du monde éducation et communautaire voulaient être ensemble et stratégiques pour développer l’éducation en français.
« Le développement de l’éducation ne peut pas être laissé au hasard. Il faut une planification. Nous travaillons déjà ensemble depuis un moment. Mais nous voulions quelque chose de concret. »
Une cohésion dans l’éducation francophone
Cette table de concertation se rencontre depuis déjà plus d’un an. D’autres rencontres auront lieu au besoin. « Nous allons essayer d’être assez actif pour développer une vision macro de l’éducation en français. Nous avons déjà pu rencontrer trois sous-ministres : le sous-ministre de l’Éducation et de l’Apprentissage de la petite enfance, Brian O’Leary, la sous-ministre de l’Éducation postsecondaire et de la Formation, Jan Forster, ainsi que le sous-ministre du Sport, de la Culture, du Patrimoine et du Tourisme, Jeff Hnatiuk.
« Cette première rencontre a permis de partager une vision d’ensemble pour l’éducation francophone. Nous voulions nous présenter auprès d’eux pour qu’ils puissent aussi identifier les acteurs du monde de l’éducation francophone qui travaillent pour un continuum. Notre but est que les fonctionnaires adoptent ce même modèle de continuum. »
Sophie Bouffard y voit une belle occasion pour mener des dossiers de front. « Nous voulons nous outiller comme communauté pour avoir une vision et développer nos maillons de l’éducation. Ils sont tous reliés alors nous devons les développer dans le même sens pour qu’il y ait une cohérence tout en assurant une transition. »