Son objectif, comme enseignant et entraîneur, a été et continue d’être la formation de bonnes personnes, peu importe que ce soit dans la salle de classe ou sur le terrain.
l’entraînement en s’intéressant au soccer ainsi qu’au basketball. Depuis, il a eu l’occasion d’entraîner chacune de ses quatre filles, Denae, Liane, Alèxa et Téa Marinelli, au basketball.
« J’ai commencé comme entraîneur dès mes 18 ans et plus tard comme enseignant j’ai continué ce rôle à l’école secondaire », explique-t-il.
Passionné par le sport, il n’avait aucun doute qu’il trouverait toute sa vie des manières de s’y impliquer. « Le basketball est mon sport préféré, je l’adore. Je me suis dit que j’allais transmettre cette passion et j’ai, certainement, réussi avec mes filles. Je les ai toutes entraînées à un moment ou un autre dans leur parcours sportif. »
Sa cadette, Téa Marinelli, est joueuse de l’équipe Varsity de basketball du Centre scolaire Léo-Rémillard. Elle a assisté à l’entrevue et a souhaité ajouter quelque chose aux paroles de son père. « Je pense qu’il était un vraiment bon joueur quand il était à l’école. Apparemment, il remportait toujours le titre de joueur le plus utile de son école ».
Pour Chris Marinelli, sa plus grande joie a été de voir ses enfants s’épanouir dans le sport qui le passionne tant. « La meilleure partie, à ce jour, a été de pouvoir entraîner deux de mes filles sur la même équipe, c’est vraiment un plaisir de les voir jouer ensemble et pouvoir les accompagner comme entraî- neur et comme père. »
Ses efforts comme entraîneur ont d’ailleurs été remarqués. Sa cadette affirme que « je veux devenir entraîneuse grâce à lui. Cette année, c’était un peu compliqué avec mes sports. Mais je compte bien le faire. »
Des leçons de vie
Bien que sa passion pour le basketball anime son enga- gement dans le sport, ses objectifs ne sont pas uniquement liés au sport. « Pour moi, ce n’est pas seulement être un enseignant ou un coach, c’est aussi enseigner des leçons importantes aux adolescents. Par exemple, comment être de bonnes personnes, comment s’engager pleinement dans une activité et apprendre à perdre et à gagner avec grâce. »
Ce ne sont pas les seules leçons que peuvent apprendre les joueurs et joueuses. « Le sport, ainsi que les jeux d’équipes, est un excellent milieu pour bâtir la confiance et la résilience. Ce sont des leçons qu’il faut apprendre dans la vie et le sport nous donne l’occasion de faire cela dans un contexte avec moins de conséquences. » Pour lui, dans une dizaine d’années, certains des athlètes auront probablement de bons souvenirs et surtout de bonnes habitudes et habiletés qui leur permettront de réussir dans leur vie adulte.
En tant qu’entraîneur, Chris Marinelli a lui aussi appris certaines choses. « Il faut être très patient et très flexible. Aucune équipe n’est identique etilenvademêmepourles athlètes. »
L’équipe Varsity s’entraîne deux fois par semaine pendant deux heures et dispute un match par semaine, en plus de quelques tournois par saison.
Vu que sa plus jeune, Téa Marinelli est dans son avant- dernière année de compétition au secondaire, il tourne son regard vers l’avenir. « Je vais certainement continuer à entraîner. Mais je ne suis pas certain du cadre dans lequel je continuerai. Mes filles ont parlé de fonder une équipe senior qui les inclurait toutes les quatre et elles voudraient que je sois leur coach. Je serais très heureux de faire cela. »
Chris Marinelli a toutefois également un intérêt pour les Jeux olympiques spéciaux (1). En effet, à 22 ans, il avait entraîné une équipe de soccer pour les Jeux olympiques spéciaux. De plus, depuis 15 ans, il est un enseignant spécialisé dans le domaine des besoins spéciaux. « Ma carrière comme enseignant a toujours inclus l’enseignement et l’entraînement d’élèves avec des déficiences intellectuelles. Je trouve que c’est un domaine qui a besoin de plus de gens et qui constitue un travail très gratifiant. »
(1) Les Jeux olympiques spéciaux sont destinés à des personnes avec des déficiences intellectuelles âgées de 8 à 80 ans. Cet évènement vise davantage à souligner la participation que les exploits sportifs.
+++ Un tournoi à venir +++
L’équipe Varsity actuelle des Renards du Centre scolaire Léo-Rémillard en basketball entraîné par Chris Marinelli est compétitive. Au moment de l’entrevue, elle se situait en 4e place dans la ligue AAA. « C’est une jeune équipe du niveau Varsity, beaucoup d’athlètes de 10e et 11e année et juste quelques-unes de la 12e année. Mais l’année dernière au niveau Junior Varsity, on a été classés premiers dans la ligue toute l’année et on a terminé en 3e place aux provinciaux », détaille Chris Marinelli avec fierté.
La compétition provinciale se déroulera du 14 au 16 mars 2024 au Centre scolaire Léo-Rémillard. « Bien sûr, ça veut dire qu’on a automatiquement une place dans les provinciaux en tant qu’hôtes. Mais je pense qu’on aurait été capables de se qualifier, ça aurait été un peu plus difficile puisqu’on est une jeune équipe. »
Quant à lui, il espère que son l’équipe saura bien collaborer, il les prépare pour le tournoi à venir. « J’espère qu’elles travailleront bien ensemble et qu’elles apprendront, je le dis souvent à l’équipe. »