Il était à la barre de l’équipe Winnipégoise au cours des deux précédentes saisons. Il aura mené ses joueurs à participer à deux séries éliminatoires de la Stanley Cup.
Avec 2 726 rencontres disputées en tant que coach, la carrière d’entraîneur de Rick Bowness est la plus longue dans l’histoire de la LNH. Au cours de celle-ci, il aura entraîné huit équipes différentes. Entre autres, Tampa Bay Lightning, les Stars de Dallas, Les Canucks de Vancouver ou encore les Senators d’Ottawa.
Mais c’est avec les Jets que sa carrière d’entraîneur a débuté en 1988 lors d’un remplacement. « Le fait qu’il termine sa carrière ici à Winnipeg est quelque peu poétique, a déclaré le directeur général des Jets Kevin Cheveldayoff. » Ce dernier a ensuite remercié Rick Bowness pour sa carrière.
Lors de la saison 2023-24, il était chef d’orchestre lorsque les Jets ont établi plusieurs records de club. Notamment pour le nombre de victoires à l’extérieur (25), une série de huit victoires et une période de 14 matchs sans encaisser plus de deux buts. Cette même année, Rick Bowness était finaliste pour recevoir le trophée Jack Adams qui récompense « l’entraîneur de la LNH qui a le plus contribué au succès de son équipe. »
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle a beaucoup fait réagir les admirateurs des Jets. Dans la grande majorité des cas, on a souhaité « une bonne retraite » à l’entraîneur, en le remerciant pour le travail accompli.
« Merci pour tes efforts! »
« Merci pour ton travail bien fait. »
Certains des commentaires se sont teints d’un peu de chagrin, mais aussi d’une certaine inquiétude quant à la suite des évènements.
« C’est une bonne nouvelle pour lui et sa famille. Ça n’en est pas une pour les Jets. »
« Wow! Il va certainement falloir du temps à un nouvel entraîneur pour mettre cette équipe en marche. »
Pendant la conférence de presse qui a été donnée ce lundi 6 mai, Rick Bowness est revenu sur l’élimination des Jets des séries éliminatoires le 30 avril. Expliquant que le déclic est arrivé à ce moment-là.
« En quittant la glace mardi soir, je ne me sentais pas bien. Je n’aimais pas la façon dont notre équipe avait joué, ce qui est de ma responsabilité. J’étais mécontent de moi-même, mécontent que nous ayons perdu. Des entraîneurs plus âgés que moi m’ont toujours dit : tu sauras quand ce sera le moment. Et ça m’a frappé à ce moment-là. J’ai su à ce moment-là qu’il était temps que je m’arrête. »