La Commission scolaire franco-manitobaine (CSFM) s’est réunie le 29 mai pour tenir une réunion ordinaire. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour, notamment la première lecture de l’arrêté sur le changement des zones électorales des commissaires scolaires.
Pour rappel, il était proposé que la Région Nord et Ouest serait représentée par trois commissaires, au lieu de deux dans la formule actuelle. Les Régions Sud et Est seraient jumelées. Cette région aurait donc quatre commissaires.
Et il n’y aurait pas de changement pour la Région Urbain qui garderait quatre commissaires.
Une consultation virtuelle a eu lieu le 10 avril où les parents pouvaient faire de la rétroaction sur cette question. Si quelques parents se sont présentés lors de la rencontre virtuelle, les préoccupations n’étaient pas forcément en lien avec le changement de zones électorales. Depuis, les Commissaires ou l’administration n’ont reçu aucun commentaire. Pour Bernard Lesage, président de la CSFM, ce n’est pas forcément mauvais signe. « C’est toujours difficile d’évaluer la rétroaction. Soit les parents trouvent que c’est une excellente idée et il n’y a aucune rétroaction. Ou les parents sont désintéressés et ils n’ont pas participé à voir la présentation. C’est difficile à dire.
« J’espère que c’est parce qu’on a fait un bon travail comme commissaire et qu’ils ont pensé que les changements étaient censés. Ou alors, c’est que nous n’avons pas réussi à rejoindre les parents. »
Un retour des consultations publiques?
Sur cette question, Bernard Lesage confie qu’il serait peut-être temps de retourner à des consultations publiques. « Notre mode de consultation est peut-être à revoir. C’est peut-être le temps de retourner un peu plus en présentiel. Nous les faisons de manière virtuelle parce que nous sommes une division scolaire provinciale et nous voulons rejoindre au maximum les parents. Mais c’est sûrement quelque chose que nous devrions revisiter pour engager un maximum de parents. »
En juin, la CSFM procédera à la deuxième et troisième lecture. L’arrêté devra ensuite être soumis au ministère de l’Éducation. S’il y a approbation par le gouvernement provincial, l’arrêté sera en vigueur pour élections des commissaires en 2026.
Lors de cette rencontre, les commissaires ont également entendu le rapport de la direction générale sur les mesures à prendre en cas d’absence prolongée ou de décès du directeur général, Alain Laberge. En cas d’absence ou de décès d’Alain Laberge, c’est le directeur général adjoint, Daniel Preteau qui assurera l’intérim.
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