Cela après avoir atteint son plus bas niveau depuis trois ans en avril, a annoncé mardi Statistique Canada.

Les analystes s’attendaient pourtant à un léger ralentissement de la hausse des prix d’une année sur l’autre, après une augmentation de 2,7 % le mois précédent.

Les loyers et intérêts hypothécaires, les prix des voyages organisés et des billets d’avion, principalement vers les États-Unis, ainsi que le prix de l’essence et des primes d’assurance automobile, ont tous augmenté en mai.

Le coût des aliments a aussi légèrement augmenté de 1,5 % sur un an, “la première (augmentation) observée depuis juin 2023”, a souligné l’agence fédérale.

Le prix des services de téléphonie, d’accès à internet, d’équipement informatique et de vêtements pour hommes ont tous diminué sur un an.

“Au cours des derniers mois, les pressions sur les prix se sont plus atténuées que prévu, de sorte que les données publiées aujourd’hui pourrait simplement représenter un certain rétablissement”, a commenté Royce Mendes, analyste financier chez Desjardins.

Mais si d’autres indicateurs économiques, tels que les données sur le chômage, s’avéraient plus élevés qu’attendu au cours des prochaines semaines, la Banque du Canada pourrait hésiter à abaisser son taux directeur, ont averti les économistes.

La plupart d’entre eux s’attendaient à ce que la banque centrale réduise son taux lors de sa prochaine réunion du 24 juillet, après l’avoir abaissé au début du mois de 25 points de base à 4,75 %, devenant ainsi la première banque du groupe des sept plus grandes économies mondiales à assouplir sa politique monétaire.

La Banque du Canada a pour objectif de maintenir l’inflation entre 1 et 3 %.

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