Avec des informations de Jonathan Semah
Cette année, les frères Alex et Tim Coates, Sara Guindon, Stéphane Grégoire, Zara Ramlal et Devon Guindon se donneront la réplique dans une comédie fantastique intitulée : Let’s Kill A Dragon!
« Cette année, nous avons vraiment eu une belle place au Royal Manitoba Theatre Centre donc on a voulu faire un spectacle plus grand, explique le metteur en scène Alex Coates. »
Dans cette optique, c’est le récit d’une grande aventure que propose le Manitobain. Et force est de constater que le synopsis est à la fois tentant et surprenant.
Un registre original
« C’est l’histoire d’une troupe d’aventuriers qui ne sont pas très doués pour l’aventure. Ils vont faire équipe et vont décider de se lancer dans la quête la plus difficile qui soit, celle de tuer un dragon. » Comme tout bon périple qui se respecte, le leur sera également semé d’embuches et de conflits internes. « Le plus grand des défis étant qu’ils essayent de tuer un dragon. »
En dépit de l’ampleur de la pièce, Alex Coates indique que l’écriture n’a pas posé trop de difficultés. « Ça fait longtemps que j’écris des pièces et ça fait très longtemps que je lis des livres fantastiques comme le seigneur des anneaux. Écrire quelque chose dans ce genre-là c’était pas mal facile. C’est plutôt l’aspect mise en scène comme les effets sonores, l’éclairage et les décors qui m’ont posé des difficultés. »
Après cinq ans de participation au Fringe, le plaisir est toujours au rendez-vous. « C’est fou de se dire qu’il y a des gens qui paient de l’argent, qui prennent du temps dans leur été pour venir voir une pièce que l’on a créée, c’est incroyable. Puis ça nous donne l’occasion de créer ce que l’on veut. »
Bientôt du français au Fringe?
C’est l’amour du théâtre qui fait revenir Alex Coates et sa troupe au Fringe chaque année. En tant que francophones dans un festival anglophone, une discussion revient sur le tapis tous les ans de savoir si une production bilingue peut être envisagée.
« Pour cette édition, on a vu les choses un peu trop grandes, mais nous discutons déjà de ce que l’on pourrait proposer l’an prochain. Peut-être un spectacle d’improvisation, par exemple si l’on a huit représentations, nous pourrions en faire deux en français. Ça fait longtemps que l’on veut faire quelque chose comme ça. »