La banque avait précédemment maintenu pendant près d’un an le taux à 5 %, son plus haut niveau depuis deux décennies, afin de lutter contre l’inflation élevée.

Par ailleurs, la banque a revu à la baisse sa prévision de croissance pour l’année, de 1,2 % contre 1,5 %.

“Puisque les pressions généralisées sur les prix continuent de s’atténuer et que l’inflation devrait se rapprocher de 2 %, le Conseil de direction a décidé d’abaisser de nouveau le taux directeur”, a indiqué la banque centrale dans un communiqué.

Cette dernière avait baissé son taux directeur de 0,25 point à 4,75 % en juin. Après un regain inattendu en mai, le taux d’inflation annuel du Canada a ralenti à 2,7 % sur un an en juin, ouvrant la voie à une nouvelle réduction des taux d’intérêt en juillet.

“À mesure que l’inflation se rapproche de la cible de 2 %, nous devons de plus en plus mettre en balance le risque que l’inflation soit supérieure aux attentes, et le risque que la croissance de l’économie et l’inflation soient inférieures aux attentes”, a déclaré Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada, lors d’une conférence de presse.

La faiblesse généralisée de l’économie tire l’inflation vers le bas, note la banque centrale, mais les pressions sur le coût du logement et les prix d’autres services nuisent à sa baisse.

Il serait “raisonnable” de s’attendre à d’autres réductions du taux directeur, dans les mois qui viennent a précisé Tiff Macklem.

“Nous pensons qu’il y aura deux baisses de taux supplémentaires cette année”, a estimé Claire Fan, économiste à la Banque royale du Canada.

La prochaine annonce de politique monétaire de la banque centrale canadienne aura lieu le 4 septembre.

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