Jérémie Gosselin, chanteur et banjoïste du groupe, a senti que cette chanson devait être écrite et perfectionnée, peu importe le temps requis pour y arriver.
La signification de cette pièce émotionnelle a significativement évolué et mûri au fil des années comme le raconte Jérémie Gosselin. « La chanson parle de quelqu’un qui nous manque et de ce sentiment de mélancolie pour quelque chose qui était autrefois si bon.
« Il y a certainement un sentiment de tristesse qui se dégage de la chanson. Mais aussi une sorte de sérénité. Malgré la peine ressentie, la gratitude pour cette belle chose qui s’est produite prévaut toujours. »
La diffusion de ce projet est attendue depuis un bout de temps. En fait, la première version a été écrite il y a plus de dix ans. « En 2012, ma mère est malheureusement décédée. Cela m’a fait ressentir le besoin d’écrire cette chanson. »
Cette première ébauche n’était que le début d’un long cheminement. Dès ce moment, le compositeur savait que la chanson devrait mijoter pendant un certain temps pour saisir parfaitement ces sentiments complexes.
Un processus particulier
La plupart des chansons viennent au groupe assez naturellement. Mais celle-ci s’agissait d’un cas unique. « Elle a pris la forme qu’elle devait prendre à l’époque. Mais au fil des années, elle a progressé. Le mélange de tristesse et de sérénité dans la chanson n’est venu que plus tard.
« Il y a même une version qui n’a jamais vu le jour que nous avons enregistrée en 2021. Elle n’était toujours pas suffisante, les arrangements et les émotions au sein de la chanson devaient venir à leur propre rythme. » Le vidéoclip officiel de Juillet montre un champ de blé, une représentation visuelle de ses paroles Les coups de vents font des vagues dans le blés.
Le compositeur souligne que « beaucoup de chansons sur les chagrins d’amour parlent d’émotions intenses et déchaînées. En revanche, l’objectif dans cette chanson et par son vidéoclip est de mettre l’accent sur l’aspect beau et serein de la tristesse ».
Effort collaboratif
Le groupe est très heureux de son produit final. Jérémie Gosselin affirme que sa vision n’aurait pu être réalisée adéquatement sans la participation de Daniel Roy et de Julie-Anne McCarthy, respectivement aux percussions et au violoncelle.
« Daniel est vraiment un pilier de la musique francophone et de la musique en général. Nous avons travaillé avec lui auparavant dans différents contextes et l’avons vu se produire à de plusieurs reprises. Nous savions donc qu’il serait parfait sur ce projet. »
Cette collaboration a été efficace, l’artiste invité ayant su comprendre la vision de Jérémie Gosselin et du groupe, y a apporté un élément nouveau.
« Nous ne lui avons donné qu’une petite direction et il a été capable de créer quelque chose avec son propre style dont nous sommes vraiment satisfaits. »
De son côté, Julie-Anne McCarthy est également une musicienne avec laquelle le groupe a déjà travaillé et qu’ils ont été ravis d’avoir sur leur chanson.
« J’adore le son du violoncelle. Julie-Anne a su incorporer l’instrument de manière originale. Cette collaboration a vrai-ment cimenté ma vision de la chanson et, après tout ce temps, je me suis rendu compte qu’elle était vraiment devenue ce qu’elle avait toujours voulu être. »
Pour écouter Juillet, Jérémie Gosselin détaille qu’elle est « disponible sur les plateformes telles que Spotify, Apple music et Youtube. Elle peut également être achetée sur Bandcamp, et peut même être entendue à la radio. »