Les artistes locaux, nationaux, voire internationaux, sont invités à soumettre leur candidature pour exposer au CCFM en 2026 et 2027. Des expositions qui dureront 8 à 12 semaines. Liliane Lavack, directrice artistique de l’organisme, en dit plus sur cet appel. « Avant la pandémie, c’était une procédure tout à fait normale pour le CCFM, c’était habituel. Mais, là, c’est le premier appel depuis la fin de la pandémie. Jusque-là, c’était plus simple de programmer des artistes de chez nous. »

Le temps est donc revenu pour l’ouverture à d’autres artistes. Les candidatures sont ouvertes à toutes et tous, peu importe si l’artiste en question a une grande expérience ou s’il débute. « On cherche de tout! Il faut rappeler quand même que la galerie d’art est une galerie professionnelle, cela veut dire qu’on rémunère nos artistes pour qu’ils occupent l’espace. On veut un bel éventail de tous niveaux : artiste qui sort des beaux-arts, artiste autodidacte, artiste professionnel. Ça peut aussi être une exposition de groupe », souligne Liliane Lavack. Aussi, le CCFM ne met pas de critère quant à un thème en particulier pour les expositions candidates. « On veut laisser les artistes s’exprimer », poursuit la directrice artistique.

De la visibilité pour les artistes

Si l’accent est mis sur les artistes francophones, le CCFM espère accueillir « au moins un artiste national ou international. » « Des galeries anglophones, il y a en a beaucoup. Notre objectif reste tout de même de faire valoir les artistes francophones ou bilingues », rappelle Liliane Lavack.  

Les artistes intéressés ont donc jusqu’au 16 octobre 2024 pour candidater. Un comité de sélection choisira ensuite les heureux élus. « On cherche environ trois expositions », précise Liliane Lavack.

De manière générale, avec cette initiative, le CCFM a l’objectif de donner plus de visibilité aux artistes. « Ce n’est pas facile pour un artiste de se faire voir, de passer à travers une sélection de jurys, ça peut être très décevant pour les artistes. Il y a une grande compétition et les galeries sont limitées en nombre et en ressources. »

Aussi, en pensant déjà à des expositions en 2026 et 2027, le CCFM veut laisser le temps aux artistes de trouver plus de fonds si nécessaires. « Ils peuvent, si besoin, aller ensuite chercher de l’argent addition auprès du Conseil des arts une fois qu’ils savent qu’ils exposeront chez nous. » Ce temps permet aussi aux artistes de mieux concevoir leur art et leur exposition.