La croissance économique du Canada a progressé plus qu’attendu au deuxième trimestre, à 2,1%, portée par une hausse des dépenses publiques, des investissements des entreprises et des dépenses des ménages en services, a annoncé vendredi l’agence statistique nationale.

Au premier trimestre, la croissance s’était élevée à 1,8 % – révisée en hausse vendredi par rapport à une première estimation de 1,7 % en mai.

Le chiffre du PIB était très attendu avant l’annonce de la décision de politique monétaire de la Banque du Canada la semaine prochaine. Les experts anticipent une troisième baisse consécutive de son taux directeur.

En juillet, la Banque du Canada a fixé son taux directeur à 4,5 %, estimant que “les pressions inflationnistes généralisées s’atténuent”.

“Le produit intérieur brut réel a progressé de 2,1 %, dépassant à la fois les attentes des économistes du secteur privé et les prévisions de la Banque du Canada”, s’est félicité Royce Mendes, de la banque Desjardin, dans une note.

Il relève toutefois que “la croissance des dépenses des ménages est restée relativement faible, les Canadiens continuant à épargner une part importante de leurs revenus”.

Dans le détail, les dépenses des administrations publiques se sont accrues de 1,5 % au deuxième trimestre en raison des hausses de rémunération.

Statistique Canada note par ailleurs que la diminution des exportations d’or, de voitures et de camions des produits pétroliers raffinés pour combustibles a été atténuée par la hausse des exportations de pétrole brut et de bitume au deuxième trimestre.

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