Estimant que “les pressions inflationnistes généralisées continuent de s’atténuer”.
“L’offre excédentaire dans l’économie maintient des pressions à la baisse sur l’inflation”, a justifié la banque centrale canadienne, dans un communiqué.
Il s’agit de la troisième baisse consécutive alors que la banque avait maintenu pendant près d’un an le taux à 5 %, son plus haut niveau depuis deux décennies.
“Si l’inflation continue de baisser conformément à nos prévisions de juillet, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles réductions du taux directeur”, a déclaré le gouverneur de la banque centrale, Tiff Macklem, lors d’une conférence de presse.
Avec une baisse de seulement 0,25 point, pour Avery Shenfeld, de la banque CIBC, le “Canada a opté pour une approche prudente”, laissant “les taux bien au-dessus de ce qu’ils devraient être pour que l’économie redémarre vraiment, maintenant que l’inflation est moins menaçante”.
Le taux d’inflation au Canada a en effet atteint 2,5 %, son niveau le plus bas depuis plus de trois ans.
La forte hausse des frais de logement demeure le facteur qui contribue le plus à l’inflation globale, mais cette progression commence à ralentir, note la banque centrale.
Quant à la croissance, elle était de 2,1 % au deuxième trimestre, une progression tirée par les dépenses publiques et les investissements des entreprises.
La banque note que c’est un chiffre légèrement supérieur à la prévision de juillet, mais certains indicateurs préliminaires donnent à penser que l’activité économique aurait peu progresser en juin et juillet. Et le marché du travail continue de ralentir, l’emploi ayant peu varié ces derniers mois.
La Banque du Canada indique donc “évaluer avec soin ces forces opposées s’exerçant sur l’inflation”.
La prochaine décision monétaire est prévue le 23 octobre.
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