Une initiative visant à enseigner et à préserver la culture métisse.
Du 8 au 10 septembre, les Métis et amis des Métis sont invités à participer aux festivités dans le parc provincial de Saint-Malo.
Lors du camp de 2023, les familles participantes comptaient jusqu’à quatre générations, allant des bébés de quelques mois aux grands-parents de plus de 90 ans.
D’après Daniel Girard, coordonnateur de la programmation à l’UNMSJM, « c’est très agréable d’être autour du feu, d’entendre des histoires de tous les horizons et d’en apprendre davantage sur la culture métisse. »
Cette année, les options sont variées : camper pour la fin de semaine, ne rester qu’une journée, ou participer seulement à certains ateliers ou repas. L’inscription pour la fin de semaine est de 30 $ par famille. Mais les prix varient en fonction de l’option choisie. Daniel Girard signale qu’il a pour le moment de la place pour une autre vingtaine de personnes, mais qu’il y a une limite de 50 participants pour le camping. Cette flexibilité est conçue pour rendre l’évènement accessible à tous. Daniel Girard espère justement que chacun y trouvera son bonheur dans une pléiade d’activités, allant de la narration de contes métis, aux promenades dans le parc pour identifier les plantes utilisées en médecine, en passant par le tissage de ceintures fléchées. Le tout sera accompagné de musiques traditionnelles métisses et de mets traditionnels comme le ragoût de bison.
Autant d’ateliers pour une bonne raison comme l’explique Daniel Girard. « La mission du camp est de veiller à ce que les coutumes métisses ne se perdent pas.
Conserver les traditions
« Dans l’histoire des Métis, ils ne restaient généralement pas au Manitoba pendant l’hiver. Mais plutôt en Saskatchewan. Il était donc très courant que les familles se rencontrent à l’automne pour discuter et faire des échanges.
« Ce n’est plus une nécessité aujourd’hui. Mais nous tenons à conserver la tradition de se réunir et de tisser des liens familiaux. » Le programme espère également garder la culture métisse en vie grâce aux ateliers, en veillant à ce que ces compétences ne se perdent pas. « Si nous ne pratiquons pas la culture, si nous ne parlons pas la langue, si nous ne préservons pas les traditions, nous perdrons la culture métisse. J’espère que les participants s’amuseront comme des fous et apprendront de nouvelles choses sur cette belle culture. »
Le coordonnateur espère trouver d’autres personnes pour animer des ateliers additionnels. D’autre part, il affirme qu’il y aura toujours beaucoup d’activités et de divertissements pour les enfants, certaines organisées par Sport en français.« L’organisation d’un tel évènement n’est pas sans défi, révèle Daniel Girard. Le bassin de personnes métisses francophones prêtes à animer des ateliers n’est pas très grand.
« De plus, il y a toujours une si grande demande pour ces personnes que même si elles sont disponibles, elles sont souvent trop débordées pour répondre à toutes les activités qui leur sont demandées. »