Le nouveau Programme de financement FMC-MFM pour le prédéveloppement de projets documentaires a donc été lancé un peu plus tôt cette année.

Un investissement conjoint de 152 452 $ a donc été accordé à sept réalisations manitobaines. Parmi les sept récipiendaires de ce nouveau fonds, l’on retrouve Alice Teufack, réalisatrice, entre autres, du récent documentaire Grand-Frère.

25 000 $ ont été octroyés à la réalisatrice pour la première série documentaire de sa compagnie, Ninis Productions Inc. Le budget total du prédéveloppement est de 33 000 $ selon les estimations d’Alice Teufack. Les 8 000 $ manquants seront autofinancés par sa compagnie.

« Avec l’aide d’une autre personne, ce financement va nous aider dans notre phase de recherche et nous permettre de trouver un bon angle pour le documentaire. On espère trouver aussi de bonnes personnes, peut-être cinq à six participants. Des voyages dans l’Ouest sont aussi prévus pour voir les différents thèmes qu’on peut rencontrer. 

Une série sur les nouveaux arrivants de l’ouest canadien

La productrice souligne aussi l’importance de la création de ce nouveau Programme. « Je me sens surtout très privilégiée d’avoir reçu ce fonds, car d’habitude cette phase de prédeveloppement est généralement entièrement autofinancée avant de pouvoir approcher un diffuseur ou un bailleur de fonds. »

Alice Teufack a déjà le titre de la série : Liens invisibles : Repères d’intégration. Elle donne quelques détails sur ce que le public devrait découvrir dans cette production. « L’idée est de faire une série avec de nouveaux immigrants dans l’ouest du Canada. On ne veut pas absolument être dans le sérieux, mais plutôt évoquer toutes les choses auxquelles l’on ne pense pas dans ce genre de cas. Le premier hiver, où se trouve l’autobus, trouver les premiers soins, se faire des amis, être colocataire avec une personne d’un autre pays que le sien. On va aller dans la vie de tous les jours. »

Par ailleurs, aucune date de sortie n’est prévue tant la production en est encore à ses tous débuts. « Je pense que l’année prochaine, on sera encore en développement avant d’aller ensuite en production », précise Alice Teufack.