Ce 20e anniversaire ne se fera pas en grande pompe, confie Jérémie Roberge, directeur général de Santé en français. Ainsi l’on pourra peut-être envisager un gâteau à l’occasion de l’AGA de cette année, prévue pour le 7 novembre.
Une chose qui est prévue en tout cas, c’est de publier une frise chronologique, ou ligne du temps, qui retrace toute l’histoire de Santé en français, depuis 1989 jusqu’à aujourd’hui.
« Elle sera disponible sur notre site internet, explique Jérémie Roberge. Depuis la crise linguistique qui a mené au rapport Gauthier dans les années 1990. On y retrouve différentes recommandations auxquelles Santé en français a contribué au cours des vingt dernières années. On voulait mettre ça en avant. »
Des moments marquants
Jérémie Roberge a rejoint Santé en français au mois de juillet 2022 et occupe le poste de directeur général depuis près d’un an. Il fait cependant partie du réseau Santé en français depuis plus de sept ans.
Il revient donc sur ce qui a été accompli par l’organisme jusqu’alors. « Santé en français c’est 20 ans au cœur de la francophonie manitobaine, 20 ans de prise en charge de notre santé. On a amené la voix de la communauté au sein de différentes initiatives qui ont pu se multiplier au fil des ans.
Parmi ces initiatives qui ont aujourd’hui encore des retombées pour la communauté, on pense à la création de centres de santé francophones ou bilingues à l’urbain comme au rural. »
Le directeur fait notamment allusion aux centres de santé de Notre-Dame-de-Lourdes, de Montcalm ou encore de Saint-Claude dans les années 2005 et 2006.
« Toujours dans ces mêmes années, nous avons contribué à la mise en place du volet francophone de Health Links – Info Santé. Plus tard, nous avons contribué à la mise en place du centre de santé de Saint-Boniface. Nous avons été impliqués dans la création des programmes de sciences infirmières et du programme de travail social à l’Université de Saint-Boniface. »
Parmi les choses dont le directeur est le plus fier, c’est la création d’un poste et d’un bureau de santé des francophones au sein de Shared Health – Soins Communs. Finalement, après 20 ans, le constat est assez positif. « On voit qu’après 20 ans de sensibilisation et de travail avec nos partenaires de la communauté et des gouvernements, on a créé de la capacité à améliorer les services en français au sein des systèmes. »