Sylvie Laurencelle, présidente de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface (CCFSB), rappelle que le but derrière les conférences offertes est « d’outiller du mieux possible les entrepreneurs francophones ».
« L’intelligence artificielle est un sujet extrêmement important. Et tous les gens d’affaires essayent de trouver une manière de s’en servir de façon sécuritaire tout en optimisant certaines tâches. »
À l’origine de cette conférence du 24 octobre, une simple discussion entre membres du CA. « Avec les membres du CA, qui sont des gens d’affaires, on se questionnait sur l’intelligence artificielle. Et puis, on se disait que si c’était un sujet qui avait de l’intérêt de notre côté, il y en avait probablement du côté d’autres personnes. »
Sylvie Laurencelle espère alors permettre aux entreprises d’avancer aussi sur la question. « Depuis quelques temps, l’intelligence artificielle fait partie des discussions du quotidien. Pourtant, il y a peu d’entreprises qui ont décidé d’adopter une politique à cet égard.
« La vérité est que l’intelligence artificielle est un bel outil qui peut servir. Surtout qu’il y en a qui offrent des options polyglottes comme ChatGPT. Mais on veut avoir les bons paramètres pour s’en servir le mieux possible. »
Pas seulement pour les membres
Les personnes non-membres de la CCFSB peuvent aussi se joindre à la conférence (1). « C’est Bertrand Milot, expert en cybersécurité et intelligence artificielle, PDG de Bradley & Rollins, qui va donner la conférence à la maison du Bourgeois au Fort Gibraltar.
« Il est déjà venu en 2023 nous parler de cybersécurité. Après la présentation de Bertrand, il y aura une période de questions dans le public. On aimerait aussi qu’il y ait aussi des interventions du public pour partager des bonnes pratiques dans leur entreprise. L’idée est d’avoir un moment de partage et de réflexion autour de ce nouvel outil. »
Pour Sylvie Laurencelle, c’est un moment important de partage entre les entrepreneurs. « Tous les entrepreneurs n’ont pas forcément des ressources en interne pour s’outiller sur cette question.
« Sans être dans la comparaison identique, mais quand les réseaux sociaux ont pris de l’ampleur, les entreprises n’avaient pas forcément cerner les implications. Depuis, beaucoup les ont pris en main et elles ont des politiques au sujet des réseaux sociaux.
« On trouvait donc important que les membres comprennent les avantages de l’intelligence artificielle tout en comprenant les dangers et l’importance d’encadrer cette technologie. »
À titre personnel, Sylvie Laurencelle partage que « ce qui m’intéresse dans le fait d’avoir un expert sur la question, c’est aussi d’avoir un éclairage sur des dangers auxquels nous n’avions pas penser ou du moins dont on entend moins parler ».
(1) Le coût de la conférence est de 40 $ pour les membres et 60 $ pour les non-membres.