Les données du mois précédent ont notamment été révisées au niveau des exportations, passant de 64,3 milliards $ à 64 milliards $, a indiqué l’organisme national Statistique Canada.

Les exportations ont légèrement fléchi en septembre de 0,1%, une troisième baisse mensuelle consécutive, marquée par une diminution des exportations d’or (-15,4%), principalement vers le Royaume-Uni et les États-Unis.

Le recul des prix du pétrole brut au niveau mondial a entraîné une baisse des exportations (-3,1%), la deuxième consécutive, tandis que les ventes d’aéronefs (+10,3%) et de pâtes et papiers (+12,2%) ont contrebalancé le tout.

Du côté des importations, celles-ci ont enregistré une baisse de 0,4% en septembre, marquée par une chute de l’achat d’or brut (-46,4%) qui a été contrebalancée par une augmentation des importations de produits énergétiques, particulièrement les produits pétroliers raffinés (+18,7%) en provenance de Singapour, des Etats-Unis et des Pays-Bas.

L’excédent commercial du Canada avec son voisin du sud s’est d’ailleurs “légèrement élargi” de 500 millions de dollars en septembre.

Enfin, les importations et exportations vers les pays autres que les Etats-Unis ont diminué, élargissant le déficit commercial de 300 millions $.

« La dynamique économique dans l’ensemble de l’économie montre des signes de ralentissement », a noté l’économiste Marco Ercolao de la banque TD, soulignant que ces données suggèrent que « la demande mondiale et intérieure montre des signes de tension ».

Pour la banque CIBC, « l’atonie persistante des importations reflète la faiblesse de la demande sous-jacente dans l’économie », suggérant une nouvelle réduction du taux directeur par la Banque du Canada de 50 points de base en décembre afin de relancer l’économie.

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