Sur un mois, la hausse des prix, supérieure aux attentes des analystes, est de 0,4%.

Cette hausse montre que “l’objectif de la Banque du Canada de stabiliser l’inflation ne sera pas facile à atteindre”, explique James Orlando, analyste de la banque TD.

Les prévisions à long terme sont “décourageantes”, selon lui. “L’inflation élevée dans les secteurs du logement, de l’alimentation et des soins de santé est à l’origine de cette situation et ne semble pas près de disparaître”, ajoute-t-il.

Malgré tout, les analystes tablent sur une baisse des taux de 25 points de base pour la prochaine décision de la Banque du Canada le 11 décembre.

Car même avec cette augmentation, la première depuis juin, l’inflation est en effet toujours en ligne avec les attentes de la banque centrale qui souhaite la contenir à 2%.

La Banque du Canada a réduit le mois dernier son taux directeur d’un demi-point pour le fixer à 3,75%, estimant être revenu à “un climat de basse inflation” qui devrait permettre aux Canadiens de “respirer un peu mieux”.

En octobre, les prix de l’essence sur un an ont moins reculé (-4,0%) par rapport à septembre (-10,7%) ce qui est en partie dû à un effet de glissement annuel (baisse des marges de raffinage et affaiblissement de la consommation mondiale).

Par ailleurs, les prix des aliments achetés en magasin ont affiché une hausse plus importante d’une année à l’autre en octobre (+2,7%) qu’en septembre (+2,4%).

Il s’agit du troisième mois consécutif où la croissance des prix dans les épiceries dépasse l’inflation globale, indique Statistiques Canada dans son communiqué.

L’augmentation des prix des autres légumes frais (+7,3%), des fruits en conserve et préparations à base de fruits (+7,6%) a contribué de façon notable à la progression.

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