Ce sont neuf projets partout au Canada qui ont reçu du financement dont un au Manitoba qui va recevoir une partie de l’enveloppe.

Le gouvernement fédéral investit donc 995 500 $ pour un projet estimé à 1 559 250 $. Cet argent va à Assiniboine West Watershed District. L’organisme créé après l’adoption de la Loi sur les districts hydrographiques a pour ambition de « fournir des fonds, des ressources et des services aux producteurs, aux partenaires municipaux et aux résidents dans le cadre de programmes de gestion des terres ».

Terry Duguid assure que le projet, présenté par Assiniboine West Watershed District et intitulé De la montagne à la rivière : du parc national du Mont-Riding à la rivière Assiniboine en passant par le corridor de la rivière Little Saskatchewan, « vise à créer une ceinture d’espaces verts le long de la petite rivière Saskatchewan, du parc national du Mont-Riding à la rivière Assiniboine, qui sera gérée de manière à assurer la connectivité, tout en garantissant un développement durable et des moyens de subsistance pour les décennies à venir. Il améliorera également la qualité de l’eau dans les systèmes fluviaux locaux et contribuera au maintien des espèces menacées. »

Le libéral a aussi tenu à rappeler l’engagement du gouvernement fédéral pour protéger 30 % des terres et des eaux au Canada d’ici 2030.

Quelques exemples concrets dans le corridor

Don Huisman, membre du CA d’Assiniboine West Watershed District et représentant de la rivière Upper Little Saskatchewan, a donné quelques exemples concrets d’initiatives visant à protéger cet environnement. « L’objectif est de créer une sorte de réseau le long de ce corridor de terres protégées de façon permanente, à la fois par le biais de propriétaires privés et de partenariats avec les Premières Nations et les Municipalités.

« Nous devons donc d’abord comprendre les mécanismes qui permettent à ce corridor de fonctionner, et c’est ce que nous espérons faire cette année. Dans la rivière, il y a quatre barrages, donc nous ne sommes pas sûrs que les poissons puissent monter dans les échelles à poissons et traverser. Nous espérons donc pouvoir évaluer leur efficacité et, si ce n’est pas le cas, améliorer les échelles à poissons existantes. Nous faisons aussi de la cartographie hydrologique. »

Don Huisman a aussi tenu à rappeler que le travail mené se fait sur une base volontaire. « S’il y a des zones particulières qui ont besoin d’être améliorées, nous avons de l’argent pour le faire, qu’il s’agisse de planter des arbres ou autre. »