Une soixantaine de personnes étaient réunies à l’Hôtel Delta pour assister à cette réunion annuelle de la société d’État.

Colin Ferguson, le président-directeur général de Voyage Manitoba, a animé cette rencontre. Il est passé à travers les bons coups de l’organisme et certains des résultats obtenus. Ces chiffres en hausse de visites et de dépenses sont un « signe positif que le secteur passe de la relance à la croissance. » « Nous nous en sortons relativement bien », a ajouté Colin Ferguson.

Ces résultats, les meilleurs depuis la pandémie, démontrent un réel momentum sur lequel il faut continuer à pousser, selon Angela Cassie, cheffe de l’exploitation de Voyage Manitoba. « On doit bâtir sur ça, continuer à évoluer, car sinon nous ne verrons pas ces retombées à l’avenir. Les visiteurs planifient leur voyage des années en avance. Alors on doit s’assurer avec notre marketing qu’on est visibles, qu’on nous voit comme un choix. Mais aussi, comme secteur, on doit atteindre ces attentes qui sont très hautes. »

Des stratégies pour le tourisme francophone

Pour remplir ces attentes, Voyage Manitoba se veut ambitieux pour les prochaines années en atteignant notamment le chiffre de 13 millions de visiteurs d’ici 2030. Pour ça, dès 2025, plusieurs grands évènements nationaux auront lieu au Manitoba comme la Coupe Grey ou encore Rendez-vous Canada (RVC), l’un des évènements majeurs de Destination Canada. Voyage Manitoba estime que cet évènement entraînera la réservation de 3 000 nuitées. Winnipeg n’avait pas accueilli RVC depuis 2010.

Pendant l’AGA, Voyage Manitoba a aussi rappelé ses stratégies pour le Nord, pour le tourisme autochtone et aussi francophone, un élément « prioritaire pour Voyage Manitoba », selon Angela Cassie. « On a ajouté à notre équipe une spécialiste en tourisme francophone (1). Elle a la lentille et ne se concentre qu’à ça, ça va nous aider à avancer notre stratégie en collaboration avec le CDEM et Entreprises Riel. Il y a notamment beaucoup de stratégies qui mettent Saint-Boniface comme point de départ. C’est le temps pour évoluer et penser aux municipalités rurales et bilingues. On cherche à développer des produits autour de ça. »

(1) Il s’agit de Laurence Buenard.