Rue des Moulins, c’est le nom de la rue dans laquelle Myriam Boulet et sa famille ont vécu pendant un an, dans la ville de Reims en France. Elle avait 12 ans à l’époque, son père enseignant, trouve un contrat là‐bas.
Là-bas, Myriam Boulet est inscrite au pensionnat. Les mercredis après-midi, il n’y a pas d’école. « J’ai donc choisi une activité qui était la poterie », elle se souvient d’ailleurs toujours de son professeur, « c’est monsieur Manet ».
Franco-manitobaine, Myriam Boulet a grandi à La Broquerie où elle vit d’ailleurs aujourd’hui. En 2003, elle se remet à la poterie. « En 2019, pendant la pandémie, je me suis dit que j’aimais trop ça pour ne pas en faire plus. J’ai décidé de devenir plus sérieuse avec mes créations. »
Au-delà de sa symbolique, le nom Rue des Moulins permet aussi à la Franco-Manitobaine une plus grande liberté dans l’éventail de produits qu’elle propose.
En effet, Myriam Boulet est une artiste multidisciplinaire. En plus de la poterie, elle fabrique également des bijoux qu’elle vend. En parallèle, elle travaille aussi le verre et s’adonne parfois à la photographie.
Tout cela, elle le fait depuis chez elle, ou elle a aménagé son atelier. « J’ai converti une chambre et mon four est dans le garage. C’est là que je travaille. Mon but c’est d’avoir un jour un atelier assez grand pour que je puisse y donner des leçons, en français. »
Pour l’heure, les tasses, bougies et bijoux de Rue des Moulins sont disponibles sur le site web du même nom. Ou bien l’on peut retrouver ses créations à Steinbach dans la boutique Collecta Co. Un magasin dans lequel les artisans locaux de la région Sud-Est peuvent vendre leurs produits.
Parmi ses pièces les plus populaires « je vends beaucoup de chandelles avec des petits gnomes cachés à l’intérieur. Lorsque la cire fond, les gens se retrouvent avec une tasse avec un petit gnome au fond qu’ils peuvent réutiliser. C’est généralement un cadeau que les gens aiment bien pour Noël ».