C’était une décision attendue, elle est désormais officielle. Celui qui était depuis plusieurs mois le conseiller spécial et président du groupe de travail du Parti libéral du Canada sur la croissance économique a donc décidé de porter sa candidature à la chefferie du parti, après la démission de Justin Trudeau, le 6 janvier.

« Je suis ici pour demander votre appui, pour gagner votre confiance et mener ce combat. Je suis de retour chez moi à Edmonton pour déclarer ma candidature comme Chef libéral et premier ministre du Canada », a lancé Mark Carney. 

« Je suis d’accord avec Jean Chrétien : le Canada est le meilleur pays au monde. Et avec un leadership et un plan appropriés, notre potentiel est sans limites. 

« Nous sommes une fière nation de bâtisseurs, et maintenant il faut bâtir l’avenir ensemble », a-t-il ajouté. 

Par ailleurs, les tout prochains jours devraient aussi voir l’annonce de Chrystia Freeland. L’ex-ministre des Finances qui avait démissionné le 16 décembre dernier a écrit ceci dans l’une de ses publications les plus récentes sur les réseaux sociaux. « Je suis reconnaissante d’avoir la chance de discuter avec vous et d’entendre vos idées chers collègues libéraux! J’en aurai plus à dire très bientôt! »

À date, le député de la circonscription de Nepean, Chandra Arya, l’ancien député de Pierrefonds—Dollard, Frank Baylis, et Jaime Battiste, député Sydney—Victoria en Nouvelle-Écosse et Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones, ont déjà annoncé leur souhait de se présenter.

Pour rappel, les candidats à la chefferie ont jusqu’au 23 janvier pour annoncer leur candidature. Le nom du prochain chef ou de la prochaine cheffe sera connu.e le 9 mars.